Codede la santé publique > Livre Ier : Etablissements de santé (Articles L6111-1 à L6163-10) Aller au contenu; Aller au menu l'exception des centres hospitaliers régionaux et des établissements mentionnés aux articles L. 6141-5 et L. 6147-4 du code de la santé publique. Dans l'exercice des compétences définies au présent article, le directeur est soumis à l'autorité
L'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, la conservation des gamĂštes, des tissus germinaux et des embryons, le transfert d'embryons et l'insĂ©mination artificielle. La liste des procĂ©dĂ©s biologiques utilisĂ©s en assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation est fixĂ©e par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ© aprĂšs avis de l'Agence de la biomĂ©decine. Un dĂ©cret en Conseil d'Etat prĂ©cise les modalitĂ©s et les critĂšres d'inscription des procĂ©dĂ©s sur cette liste. Les critĂšres portent notamment sur le respect des principes fondamentaux de la bioĂ©thique prĂ©vus en particulier aux articles 16 Ă 16-8 du code civil, l'efficacitĂ©, la reproductibilitĂ© du procĂ©dĂ© ainsi que la sĂ©curitĂ© de son utilisation pour la femme et l'enfant Ă technique visant Ă amĂ©liorer l'efficacitĂ©, la reproductibilitĂ© et la sĂ©curitĂ© des procĂ©dĂ©s figurant sur la liste mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du prĂ©sent article fait l'objet, avant sa mise en Ćuvre, d'une autorisation dĂ©livrĂ©e par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la biomĂ©decine aprĂšs avis motivĂ© de son conseil d' le conseil d'orientation considĂšre que la modification proposĂ©e est susceptible de constituer un nouveau procĂ©dĂ©, sa mise en Ćuvre est subordonnĂ©e Ă son inscription sur la liste mentionnĂ©e au mĂȘme premier mise en Ćuvre de l'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation privilĂ©gie les pratiques et procĂ©dĂ©s qui permettent de limiter le nombre des embryons conservĂ©s. L'Agence de la biomĂ©decine rend compte, dans son rapport annuel, des mĂ©thodes utilisĂ©es et des rĂ©sultats stimulation ovarienne, y compris lorsqu'elle est mise en oeuvre indĂ©pendamment d'une technique d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation, est soumise Ă des rĂšgles de bonnes pratiques fixĂ©es par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ©, pris sur proposition de l'Agence de la biomĂ©decine, dĂ©finit les rĂšgles de bonnes pratiques applicables Ă l'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation.
1 a) Ce principe implique lâabsence de situation de conflit dâintĂ©rĂȘts au cours de la procĂ©dure de sĂ©lection du titulaire du contrat. b) Lâexistence dâune situation de conflit dâintĂ©rĂȘts au cours de la procĂ©dure dâattribution du marchĂ©, telle que dĂ©finie Ă lâarticle L. 2141-10 du code de la commande publique (CCP), est
Au delĂ du principe gĂ©nĂ©ral du consentement prĂ©alable, certains actes mĂ©dicaux font lâobjet de garanties spĂ©cifiques en ce qui concerne le consentement. Dans le domaine de lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation, câest le consentement des deux membres du couple, Ă lâorigine du projet parental, qui est exigĂ© article du code de la santĂ© publique. Pour le diagnostic prĂ©natal, seul le consentement de la femme enceinte est recueilli article Le don et lâutilisation des Ă©lĂ©ments et des produits du corps humain font Ă©galement lâobjet de dispositions spĂ©cifiques. Ainsi, le prĂ©lĂšvement dâĂ©lĂ©ments du corps humain et la collecte de ses produits, pour quelle que finalitĂ© que ce soit, ne peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s sans le consentement du donneur. Le consentement est rĂ©vocable Ă tout moment article du code de la santĂ© publique. Lorsque la finalitĂ© initiale du prĂ©lĂšvement est modifiĂ©e, la personne doit en ĂȘtre informĂ©e, sauf impossibilitĂ©, afin de pouvoir sây opposer si elle le souhaite. Le consentement Ă un prĂ©lĂšvement dâorgane en vue de don est particuliĂšrement formalisĂ© il doit ĂȘtre recueilli devant le tribunal de grande instance ou, en cas dâurgence, par le procureur de la RĂ©publique. Ce consentement est rĂ©vocable Ă tout moment et sans condition de forme article du code de la santĂ© publique. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, aucun prĂ©lĂšvement dâorgane, de tissus, de cellules, aucune collecte de produits du corps humain en vue de don ne peut avoir lieu sur une personne vivante majeure faisant lâobjet dâune mesure de protection lĂ©gale articles et du code de la santĂ© publique. Toutefois, un prĂ©lĂšvement de cellules hĂ©matopoĂŻĂ©tiques issues de la moelle osseuse peut ĂȘtre effectuĂ© sur un mineur ou sur un majeur protĂ©gĂ© au bĂ©nĂ©fice de son frĂšre ou de sa soeur, de son cousin germain ou de sa cousine germaine, de son oncle ou de sa tante, de son neveu ou de sa niĂšce, avec les garanties et dans les conditions dĂ©finies aux articles et du code de la santĂ© publique. Toute personne peut faire connaĂźtre de son vivant son opposition ou son refus Ă un prĂ©lĂšvement dâorgane aprĂšs son dĂ©cĂšs que ce soit Ă des fins thĂ©rapeutiques ou scientifiques. Ce refus peut figurer sur le registre national des refus, mais il peut Ă©galement ĂȘtre exprimĂ© par tout autre moyen. Aussi, en lâabsence de refus enregistrĂ© dans le registre national, avant tout prĂ©lĂšvement, le mĂ©decin doit vĂ©rifier auprĂšs de la famille ou des proches que la personne ne sâest pas opposĂ©e de son vivant, par tout moyen, au don dâorganes article du code de la santĂ© publique. Si la personne dĂ©cĂ©dĂ©e est un mineur ou un majeur faisant lâobjet dâune mesure de protection lĂ©gale, le prĂ©lĂšvement en vue dâun don ne peut avoir lieu quâĂ condition que chacun des titulaires de lâautoritĂ© parentale â ou le reprĂ©sentant lĂ©gal â y consente expressĂ©ment par Ă©crit. Toutefois, en cas dâimpossibilitĂ© de consulter lâun des titulaires de lâautoritĂ© parentale, le prĂ©lĂšvement peut avoir lieu Ă condition que lâautre titulaire y consente par Ă©crit article du code de la santĂ© publique. En outre, en cas de prĂ©lĂšvements Ă des fins scientifiques sur personne dĂ©cĂ©dĂ©e, ceux-ci ne peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s que dans le cadre de protocoles transmis, prĂ©alablement Ă leur mise en oeuvre, Ă lâagence de la biomĂ©decine et soumis Ă lâapprĂ©ciation du ministre chargĂ© de la recherche article du code de la santĂ© publique. Dans tous les cas, la famille ou les proches sont informĂ©s par le mĂ©decin de la finalitĂ© des prĂ©lĂšvements sur la personne dĂ©cĂ©dĂ©e envisagĂ©s Ă des fins scientifiques et de leur droit Ă connaĂźtre les prĂ©lĂšvements effectuĂ©s article du code de la santĂ© publique. Pour lâinterruption volontaire de grossesse IVG, des dispositions spĂ©cifiques sont prĂ©vues lorsquâil sâagit dâune mineure. Si une mineure non Ă©mancipĂ©e souhaite accĂ©der Ă une IVG et se trouve dans lâimpossibilitĂ© de recueillir le consentement dâau moins un des titulaires de lâautoritĂ© parentale ou si elle souhaite garder le secret, lâIVG ainsi que les actes mĂ©dicaux et les soins qui lui sont liĂ©s, peuvent nĂ©anmoins ĂȘtre pratiquĂ©s Ă sa demande. Dans ce cas, la mineure se fait accompagner par la personne majeure de son choix. En ce qui concerne les prĂ©lĂšvements Ă visĂ©es tant diagnostiques, thĂ©rapeutiques que scientifiques sur des tissus et cellules embryonnaires ou foetales Ă lâissue dâune interruption de grossesse, ils ne peuvent ĂȘtre demandĂ©s quâaux personnes majeures sauf recherche des causes de lâinterruption et aprĂšs quâelles aient donnĂ© leur consentement Ă©crit. Sâil sâagit de prĂ©lĂšvements Ă des fins scientifiques, ils ne peuvent, en outre, ĂȘtre pratiquĂ©s que dans le cadre de protocoles transmis prĂ©alablement Ă leur mise en oeuvre Ă lâagence de la biomĂ©decine et soumis Ă lâapprĂ©ciation du ministre chargĂ© de la recherche article du code de la santĂ© publique. En ce qui concerne la rĂ©alisation des examens des caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques, la personne doit y consentir prĂ©alablement par Ă©crit dans les conditions fixĂ©es par lâarticle du code de la santĂ© publique. Cependant, en cas dâimpossibilitĂ© de recueillir le consentement de la personne ou de consulter la personne de confiance quâelle a dĂ©signĂ©e, sa famille ou Ă dĂ©faut ses proches, les examens peuvent avoir lieu quand son intĂ©rĂȘt mĂȘme lâexige. La pratique dâune stĂ©rilisation Ă visĂ©e contraceptive fait lâobjet dâune information spĂ©cifique dĂ©livrĂ©e par le mĂ©decin sur les risques et les consĂ©quences de lâintervention. Cette information donne lieu Ă un document Ă©crit. La patiente, majeure, doit exprimer une volontĂ© libre, motivĂ©e et dĂ©libĂ©rĂ©e compte tenu de lâinformation reçue. Le consentement doit ĂȘtre rĂ©itĂ©rĂ© aprĂšs un dĂ©lai de rĂ©flexion de quatre mois et confirmĂ© par Ă©crit. Les personnes majeures dont lâaltĂ©ration des facultĂ©s mentales constitue un handicap et a justifiĂ© leur placement sous tutelle ou curatelle, bĂ©nĂ©ficient, pour cette intervention, dâun rĂ©gime de protection renforcĂ©e. Lâintervention est subordonnĂ©e Ă la dĂ©cision dâun juge des tutelles, chargĂ© de recueillir lâavis dâun comitĂ© dâexperts article L. 2123-2 du code de la santĂ© publique. Un dĂ©pistage par exemple du virus de lâimmunodĂ©ficience humaine [VIH] ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© quâavec le consentement prĂ©alable de la personne, sauf dans certains cas exceptionnels oĂč ce dĂ©pistage est obligatoire par exemple dons de sang, dâorganes, de tissus, de cellules et notamment de sperme et de lait. Aucun dĂ©pistage ne peut ĂȘtre fait Ă lâinsu du patient, ce qui constituerait une violation de la vie privĂ©e. Un dĂ©pistage volontaire peut ĂȘtre proposĂ© au patient, dans le respect des rĂšgles rappelĂ©es par la circulaire n° 684 bis du 28 octobre 1987 relative au dĂ©pistage du VIH, dont celle du libre consentement, aprĂšs information personnalisĂ©e. Par ailleurs, toute personne infectĂ©e par le VIH doit donner son consentement par Ă©crit au traitement informatique de son dossier mĂ©dico-Ă©pidĂ©miologique Ă des fins statistiques.
Consulter Consulter ici l'arrĂȘtĂ© du 13 fĂ©vrier 2015 fixant les conditions de formation et d'expĂ©rience des praticiens exerçant les activitĂ©s d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation
Version initiale Le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©,Vu le code de la santĂ© publique, notamment son article L. 2141-11 ;Vu l'avis de l'Agence de la biomĂ©decine en date du 28 septembre 2021,ArrĂȘte La limite d'Ăąge mentionnĂ©e au IV de l'article L. 2141-11 du code de la santĂ© publique au-delĂ de laquelle la conservation des gamĂštes et tissus germinaux Ă des fins d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation n'est plus justifiĂ©e est la mĂȘme que celle prĂ©vue aux 1° et 2° de l'article R. 2141-38 du mĂȘme code pour leur cette limite d'Ăąge, l'utilisation des tissus germinaux ainsi conservĂ©s ne peut ĂȘtre poursuivie qu'Ă des fins de restauration de la fonction hormonale et ce jusqu'Ă quarante-neuf ans ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ© est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent arrĂȘtĂ©, qui sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique le 26 octobre VĂ©ranExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 175,9 KoRetourner en haut de la page
UndĂ©cret du 30 dĂ©cembre 2021 fixe les modalitĂ©s dâautorisation des activitĂ©s dâautoconservation des gamĂštes pour raisons non mĂ©dicales en application de lâarticle L. 2141-12 du code de la santĂ© publique et pour adapter la partie rĂ©glementaire du mĂȘme code au regard des dispositions de la loi n° 2021-1017 du 2 aoĂ»t 2021 relative Ă la bioĂ©thique.
21 janvier 2014 La communication des collectivitĂ©s territoriales En ce dĂ©but de mandat, les attentes des habitants sont fortes en matiĂšre dâinformation, de communication politique et de participation. Il appartient aux Ă©lus dâinvestir cette question et de construire avec les professionnels des stratĂ©gies adaptĂ©es. La communication publique et politique est lâune des missions de service public de la collectivitĂ© et une obligation donnĂ©e par la loi. Câest une pratique professionnelle avec ses mĂ©tiers, ses rĂšgles et son Ă©thique, une pratique technique qui a ses outils diversifiĂ©s et complexes. Ce 50 questions » en prĂ©sente les spĂ©cificitĂ©s. Les rĂ©fĂ©rences clĂ©s DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen, Article 14 Loi du 29 juillet 1881 Sur la libertĂ© de la presse Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 Relative Ă lâinformatique, aux fichiers et aux libertĂ©s Loi n° 92-125 du 6 fĂ©vrier 1992 Relative Ă lâadministration territoriale de la RĂ©publique ATR Loi n° 95-101 du 2 fĂ©vrier 1995 Relative au renforcement de la protection de lâenvironnement Loi n° 95-115 du 4 fĂ©vrier 1995 Dâorientation pour lâamĂ©nagement et le dĂ©veloppement du territoire Loi n° 99-533 du 25 juin 1999 Dâorientation pour lâamĂ©nagement et le dĂ©veloppement durable du territoire et portant modification de la loi n° 95-115 du 4 fĂ©vrier 1995 Loi n° 2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 Relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains SRU Loi n° 2002-276 du 27 fĂ©vrier 2002 Relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 Pour la confiance dans lâĂ©conomie numĂ©rique LCEN CE, 4 juillet 2011, Elections rĂ©gionales dâIle-de-France, n° 338033 et 338199 jurisprudence Huchon » Quâest-ce que la communication publique ? La communication publique est une communication dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral exercĂ©e par les 39 500 collectivitĂ©s locales et 15 000 syndicats intercommunaux, les institutions nationales ou europĂ©ennes Parlement, ministĂšres, prĂ©fectures, Ă©tablissements publics⊠et les organismes publics locaux universitĂ©s, hĂŽpitaux, chambres consulaires, SEM, organismes de logement social, agences dâurbanisme et de dĂ©veloppement, office de tourisme, associationsâŠ. Reconnue comme un service public Ă part entiĂšre, elle nourrit lâexpression de la citoyennetĂ©, la participation au dĂ©bat dĂ©mocratique et favorise lâusage des services publics. Elle assure la pĂ©dagogie des dĂ©cisions et des politiques publiques. Elle contribue Ă donner du sens Ă la vie publique et politique. Câest une mission stratĂ©gique, essentielle au fonctionnement de lâaction publique. Quels rapports avec la communication politique ? Parce que la communication est une dimension stratĂ©gique de lâaction publique, elle se situe Ă la frontiĂšre de lâadministratif et du politique. AttachĂ©e Ă lâinstitution et Ă ses Ă©lus, la communication publique inclut incontestablement une dimension politique. Elle nâest pas pour autant partisane et doit respecter les principes dâĂ©galitĂ© et de neutralitĂ© du service public. Elle se distingue donc de la communication purement politique attachĂ©e aux partis et aux compĂ©titions Ă©lectorales. Certes la frontiĂšre est tĂ©nue notamment pour les Ă©lus concernĂ©s tour Ă tour par lâune et lâautre. Mais plusieurs lois et une abondante jurisprudence ainsi que la Charte dĂ©ontologique de la communication publique 2002 veillent Ă la bonne articulation entre communications publique et politique. Et le Code Ă©lectoral distingue ce qui est, en pĂ©riode Ă©lectorale, du ressort de chacune dâelle. Quelle diffĂ©rence avec la communication privĂ©e ? La communication publique sâadresse Ă tous citoyens, habitants, contribuables, usagers des services publics, lĂ oĂč la communication privĂ©e sâadresse aux cibles liĂ©es Ă lâactivitĂ© des entreprises. La dimension dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la premiĂšre se dĂ©marque du caractĂšre marchand de la seconde par des objectifs, des dispositifs et des messages diffĂ©rents. LâefficacitĂ© de la communication privĂ©e peut se mesurer Ă travers des critĂšres objectifs comme les indicateurs commerciaux, celle de la communication publique est beaucoup moins quantifiable. Cependant, les techniques de communication peuvent ĂȘtre les mĂȘmes lâapproche marketing, par exemple, a beaucoup apportĂ© Ă la communication des collectivitĂ©s. Il existe donc des passerelles importantes pour les professionnels de la communication entre privĂ© et public. Quelle diffĂ©rence entre information et communication ? Il est commun de diffĂ©rencier information et communication, comme on oppose journaliste et communicant. Lâinformation informare, mettre en forme dĂ©signe les nouvelles news, les donnĂ©es data ou le savoir knowledge. Elle rend compte des faits. La communication communicare, mettre en commun fait rĂ©fĂ©rence Ă lâinteraction entre les personnes et concerne la transmission des messages, de lâĂ©mission Ă la rĂ©ception. Lâinformation municipale ne reprĂ©sente donc quâune partie de la communication publique qui sâattache plus largement Ă crĂ©er du lien social, gĂ©nĂ©rer de lâadhĂ©sion, favoriser la participation. Par extension, la communication recouvre lâensemble des mĂ©dias, des techniques et des acteurs. Les collectivitĂ©s ont-elles une obligation de communiquer ? Lâarticle du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales reconnaĂźt un droit des habitants de la commune Ă ĂȘtre informĂ©s des affaires de celle-ci » comme un principe essentiel de la dĂ©mocratie locale ». DĂšs 1978, la jurisprudence a consacrĂ© la communication institutionnelle comme un service public Ă part entiĂšre. La loi ATR de 1992 et la loi de 2002 relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© sont venues renforcer le droit des citoyens Ă lâinformation et Ă la participation. La communication territoriale est encadrĂ©e par la loi sur la presse de 1881 et par les principes de neutralitĂ© et dâĂ©galitĂ© du service public. Elle ne peut porter que sur des sujets dâintĂ©rĂȘt local. Les lois sur le financement de la vie publique adoptĂ©es entre 1990 et 1995 ont prĂ©cisĂ© son cadre juridique en posant notamment un certain nombre de restrictions en pĂ©riode Ă©lectorale voir p. II, Les rĂ©fĂ©rences ». Quelles sont les principales missions de la communication territoriale ? Habituellement, 6 missions sont donnĂ©es Ă la communication territoriale â Une mission citoyenne, confirmĂ©e par la loi rendre compte de lâaction des institutions Ă©lues, rendre lisible la dĂ©cision publique, animer la vie dĂ©mocratique locale pour favoriser la participation des habitants ; â Une mission sociĂ©tale Ă©clairer les enjeux collectifs civisme, prĂ©vention, santé⊠et chercher Ă faire Ă©voluer les comportements individuels ; â Une mission dâinformation publique contribuer au bon fonctionnement des services publics en assurant lâaccĂšs aux droits ; â Une mission de promotion du territoire porter lâidentitĂ©, valoriser les atouts, attirer les activitĂ©s Ă©conomiques ou touristiques ; â Une mission dâanimation du territoire soutenir ses activitĂ©s culturelles, sportives, associatives, Ă©conomiques et sociales ; â Une mission interne informer les agents, contribuer au management des Ă©quipes. Qui communique au sein dâune collectivitĂ© ? Les Ă©metteurs sont multiples. Les premiers vecteurs de communication sont le maire et les Ă©lus. Ils portent une parole personnelle, qui peut ĂȘtre institutionnelle ou politique, et incarnent la collectivitĂ©. En fonction de la taille de la commune, la fonction communication peut ĂȘtre assurĂ©e par le cabinet, par un attachĂ© de presse ou, le plus souvent, par le responsable de la communication dont le service met en oeuvre la stratĂ©gie. Les autres services peuvent Ă©galement communiquer autour des politiques sectorielles et des projets dont ils ont la charge. A noter Les agents eux-mĂȘmes communiquent de maniĂšre individuelle, notamment lorsquâils sont sur le terrain, au contact de la population. Ils sont les premiers ambassadeurs de la collectivitĂ©. Câest pour cela quâon dit souvent quâen communication, lâexterne commence par lâinterne. AuprĂšs de qui communiquer ? La communication publique sâadresse prioritairement aux habitants qui ne constituent toutefois pas une cible homogĂšne. Selon leurs activitĂ©s ou leur Ăąge, ils sont touchĂ©s diffĂ©remment par les supports de communication. La communication vise aussi ceux qui ont une activitĂ© sur le territoire sans y rĂ©sider, ceux qui y travaillent, ceux qui y rĂ©sident temporairement comme les Ă©tudiants, ceux qui viennent y utiliser des services publics Ă©quipements, transportsâŠ. La communication porte au-delĂ du territoire vers les investisseurs, les entreprises, les touristes⊠à travers le marketing territorial. Elle touche aussi les relais dâopinion relations presse, relations publiques, relations institutionnelles. Enfin, la communication sâadresse aussi aux agents de la collectivitĂ©, ce qui est du ressort de la communication interne. Les citoyens disposent dâun grand nombre de moyens dâinformation sur la vie locale journaux â notamment la PQR -, radios et tĂ©lĂ©s locales, sites et rĂ©seaux sociaux, affichage, Ă©vĂ©nements locaux, rĂ©unions et dĂ©bats notamment associatifs⊠sans oublier le bouche Ă oreille. Dans cet environnement mĂ©diatique local, qui ne cesse de se dĂ©velopper, chaque mĂ©dia joue son rĂŽle et a son public. MalgrĂ© la mondialisation de lâinformation, les Français restent attachĂ©s Ă lâinformation locale qui parle de leur vĂ©cu, de leur quotidien et qui est produite par des acteurs proches dâeux. Les collectivitĂ©s locales sont des Ă©metteurs importants dans cet environnement mĂ©diatique. Pour les Français, leur communication, bien que portĂ©e par des institutions, est lĂ©gitime et digne de confiance, et ne rencontre pas de suspicion particuliĂšre. Quelle est la place de lâinformation publique ? Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, dans la hiĂ©rarchie des moyens dâinformation sur la vie locale, les mĂ©dias Ă©mis par les collectivitĂ©s territoriales priment sur les autres mĂ©dias. Le journal municipal est le premier support dâinformation des Français sur la vie locale. Les sites internet des collectivitĂ©s locales sont davantage utilisĂ©s que les sites non institutionnels. GrĂące Ă la diversitĂ© des outils mis en oeuvre et Ă leur professionnalisme, la communication publique tient une place primordiale dans lâinformation locale. Le journal territorial plĂ©biscitĂ©. 84 % des Français dĂ©clarent utiliser le journal de leur commune pour sâinformer sur la vie locale. 34% de ses utilisateurs trouvent quâil informe particuliĂšrement bien. Un constat dressĂ© par le BaromĂštre 2013 de la communication locale Les Français apprĂ©cient-ils la communication de leurs collectivitĂ©s ? Les Français se disent relativement bien informĂ©s par leurs collectivitĂ©s locales sur les divers sujets relevant de la vie quotidienne. Selon le BaromĂštre 2013 de la communication locale, ils se dĂ©clarent particuliĂšrement bien informĂ©s sur la vie culturelle, les loisirs et les sorties, la vie associative, lâĂ©ducation, les activitĂ©s extrascolaires et les amĂ©nagements et travaux. Les sujets concernant la vie politique locale et le fonctionnement politique et administratif semblent moins bien couverts. Seulement un citoyen sur deux se dit satisfait. QualitĂ© de lâinformation et confiance dans les institutions. 50 % des Français se dĂ©clarent mal informĂ©s sur le budget de sa collectivitĂ©, 70 % sur les compĂ©tences et sur le fonctionnement des services publics. Ce sentiment dâobscuritĂ© sur la gestion des collectivitĂ©s nâest pas sans lien avec la dĂ©fiance envers les politiques. Depuis quand les collectivitĂ©s locales communiquent-elles ? Les villes ont toujours communiquĂ©. Le garde champĂȘtre et son tambour remontent au Moyen-Age et la RĂ©volution française marque lâessor de lâaffichage public. Dans les annĂ©es 1870, les communes se dotent de bulletins municipaux. En 1882, Paris Ă©dite un bulletin quotidien. En 1935, le bulletin de Marseille devient un magazine illustrĂ©. Le dĂ©ploiement de la communication des collectivitĂ©s date toutefois des lois de dĂ©centralisation de 1982. Dans ces annĂ©es, dâanciens journalistes intĂšgrent les services municipaux dâinformation et les grandes collectivitĂ©s se lancent dans la promotion de leur territoire, comme Montpellier la surdouĂ©e ». Depuis les annĂ©es 2000, la communication sâest structurĂ©e, son professionnalisme sâest renforcĂ© grĂące Ă des formations initiales et continues spĂ©cifiques. Les outils se sont multipliĂ©s notamment avec lâarrivĂ©e dâinternet. La communication est-elle une dĂ©pense nĂ©cessaire ? Il est frĂ©quent que des parlementaires proposent dâencadrer les dĂ©penses de communication des collectivitĂ©s. Pourtant, les budgets quâelles affectent Ă leur communication reprĂ©sentent de lâordre de 1 % de leurs dĂ©penses de fonctionnement. Au regard de lâobligation dâinformation et de promotion du territoire et des services publics, lâinvestissement reste mesurĂ©. La communication est une dĂ©pense parmi dâautres mais tout aussi indispensable dans la conduite des projets ou le fonctionnement des services. Une bonne communication peut mĂȘme ĂȘtre source dâĂ©conomies. Mais, plus que dans le privĂ©, les excĂšs de dĂ©penses de prestige ou de relations publiques sont refusĂ©es par les citoyens. Trop de dĂ©penses de comâ ? Lâensemble des budgets annuels de communication des communes, intercommunalitĂ©s, dĂ©partements et rĂ©gions reprĂ©sente moins que les dĂ©penses publicitaires cumulĂ©es des 5 premiers annonceurs privĂ©s. Le maire, ou le prĂ©sident, est le premier vecteur de communication de la collectivitĂ©. Parce quâil incarne lâinstitution, il en porte lâimage au quotidien. Sa parole est forte. Sa communication passe par les interventions publiques, les discours, les Ă©ditos. Elle peut-ĂȘtre directe avec les citoyens Ă travers des courriers, des rĂ©unions publiques ou des visites de terrain. Les relations presse sont un mode de communication important pour le maire qui peut en confier la gestion Ă un attachĂ© de presse. Les prises de paroles en direction des agents, dont il est le patron, contribuent Ă©galement Ă la communication externe. Enfin, le maire peut ĂȘtre prĂ©sent sur les rĂ©seaux sociaux Facebook et Twitter. Il peut sây exprimer de maniĂšre plus personnelle ou politique, mais doit veiller au risque de confusion entre parole privĂ©e et parole publique. La communication est-elle un mĂ©tier ? Nombreux sont ceux, notamment les Ă©lus, qui ont un sens de la communication. Cela ne suffit pas pour autant Ă construire une stratĂ©gie. La communication est une fonction qui fait appel Ă des mĂ©tiers. Elle sâappuie sur une technicitĂ© liĂ©e Ă la connaissance des thĂ©ories de la communication, Ă la construction des messages, au choix des canaux, Ă lâidentification des cibles, Ă la mise en oeuvre et la coordination des outils. Si lâon conçoit bien ce que sont les mĂ©tiers techniques infographiste, webmaster, community manager⊠ou spĂ©cialisĂ©s journaliste, attachĂ© de presse, chargĂ© des Ă©vĂ©nements ou du protocoleâŠ, on perçoit plus difficilement la technicitĂ© des fonctions gĂ©nĂ©ralistes de chargĂ© ou responsable de communication. Ces mĂ©tiers font appel Ă des compĂ©tences professionnelles spĂ©cifiques qui sâacquiĂšrent au travers de lâexpĂ©rience et de formations initiales ou continues. On estime Ă 25 000 le nombre de communicants publics en France. Au sein des collectivitĂ©s locales, ils reprĂ©sentent environ 1 % des effectifs de la FPT. Le CNFPT distingue 6 mĂ©tiers mais la rĂ©alitĂ© est plus diverse, liĂ©e Ă lâorganisation et aux attributions des services communication ainsi quâaux parcours professionnels des communicants. Dâautant que les concours administratifs ne prĂ©voient pas de filiĂšre spĂ©cifique Ă la communication. Les communicants peuvent partager expĂ©riences et bonnes pratiques Ă travers CapâCom, leur rĂ©seau professionnel national, et des associations locales. Chaque annĂ©e le Forum de la communication publique et territoriale tient lieu de congrĂšs de la profession. FPT les six mĂ©tiers de la communication. Directeur, chargĂ© de communication, chargĂ© de publication, photographe-vidĂ©aste, chef de projet numĂ©rique, chargĂ© de crĂ©ation graphique. A quoi sert un responsable de la communication ? Le responsable de la communication dĂ©finit et met en oeuvre la stratĂ©gie de communication de la collectivitĂ© en lien avec les Ă©lus et les services. Il a pour mission de traduire lâaction publique dans un plan de communication, il coordonne les actions de communication projet par projet, met en oeuvre les outils et assure la cohĂ©rence des messages. Il exerce une fonction transversale, Ă la fois technique et stratĂ©gique. Le pĂ©rimĂštre de ses attributions peut varier selon lâorganisation de la collectivitĂ© protocole, tourisme, culture, marketing territorial, communication interne⊠Comme tout directeur de service, il construit et gĂšre son budget, manage une Ă©quipe, et rend compte de son action. Plus il est associĂ© en amont des projets, plus il peut mettre en oeuvre une stratĂ©gie de communication efficace. Il nây a pas un modĂšle dâorganisation unique de la communication. Fonction stratĂ©gique et fonction support, son organisation doit permettre de rĂ©pondre Ă plusieurs objectifs â sâassurer que le service est le producteur, ou pour le moins le coordonnateur, de lâensemble des actions de communication de la collectivitĂ© afin de garantir la cohĂ©rence des messages, des actions et des budgets ; â placer le service en position de conseil vis-Ă -vis des autres services car la communication se pense en amont des projets ; â lui donner la capacitĂ© dâaller chercher lâinformation, dans les services comme sur le terrain, car lâĂ©coute, la comprĂ©hension des attentes, garantissent lâefficacitĂ© de la communication ; â privilĂ©gier le mode de travail par projet pour penser la complĂ©mentaritĂ© des outils. Comment positionner la communication au sein de la collectivitĂ© ? Le rattachement de la communication au maire, au cabinet ou Ă la direction gĂ©nĂ©rale traduit son rapport au politique. Si le rattachement Ă lâexĂ©cutif prĂ©valait jusquâici, on constate, dans la derniĂšre enquĂȘte CapâCom, un rééquilibrage au profit des DGS 50-50. La professionnalisation et la normalisation » de la fonction communication expliquent en partie cette tendance. Les situations restent diverses et certaines collectivitĂ©s ont fait le choix du double rattachement. Mais le positionnement nâest pas seulement affaire de rattachement. La participation du directeur de la communication au comitĂ© de direction est significative dâune approche stratĂ©gique de la communication. Ă noter Lâimplication de lâexĂ©cutif, la dimension et les attributions du service communication, sa relation aux autres services dĂ©finiront un positionnement de conseil ou de prestation. La communication en direction des agents de la collectivitĂ© devient une prioritĂ© affichĂ©e. Alors que la complĂ©mentaritĂ© entre publics interne et externe a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©e, les Ă©lus ont pris conscience de lâimportance de mobiliser les personnels comme relais dâinformation auprĂšs des habitants. ConfiĂ©e Ă la DRH, la communication interne sâest souvent limitĂ©e Ă un rĂŽle dâinformation opĂ©rationnelle, dĂ©connectĂ©e des projets de la collectivitĂ©. Depuis quelques annĂ©es, elle est de plus en plus rattachĂ©e Ă la communication. Une Ă©volution qui permet dâassurer une plus grande cohĂ©rence des messages, de partager les outils et les compĂ©tences. Elle rĂ©pond au renforcement du positionnement et des missions assignĂ©es Ă la communication interne dans un contexte de rĂ©formes. Quelle place pour la communication intercommunale ? Les intercommunalitĂ©s ont pris leur essor, en matiĂšre de communication aussi. Deux tiers des communautĂ©s de communes sont aujourdâhui dotĂ©es dâun service communication structurĂ©. Leur communication est surtout centrĂ©e sur les services publics. Mais avec les rĂ©formes territoriales et le scrutin direct, elles communiquent davantage sur lâinstitution, son projet et sur le territoire quâelles reprĂ©sentent. Elles portent de plus en plus le marketing territorial et la communication touristique. La coordination est encore peu frĂ©quente et souvent informelle entre la communication de lâintercommunalitĂ© et celles des villes membres mais elle sâimpose aujourdâhui autant en raison des compĂ©tences partagĂ©es que des Ă©conomies budgĂ©taires Ă rechercher. Fusion des services, mutualisation des Ă©quipes ou des outils, coordinations des actions, il nây a pas de modĂšle unique. Lâexternalisation des prestations de communication rĂ©pond Ă un besoin technique â la compĂ©tence nâexiste pas en interne â ou Ă la nĂ©cessitĂ© de porter un regard nouveau et crĂ©atif sur une problĂ©matique de communication. La collectivitĂ© peut ĂȘtre accompagnĂ©e sur la stratĂ©gie globale, sur une campagne en particulier ou sur des prestations sĂ©parĂ©es. Il existe des prestataires ou agences spĂ©cialisĂ©s en communication publique, rĂ©pertoriĂ©s dans le Guide CapâCom. Le cadre de la commande publique requiert une mise en oeuvre adaptĂ©e aux achats de prestations intellectuelles. Il faut bien dĂ©finir les objectifs et les moyens, sâappuyer sur les compĂ©tences des agences et privilĂ©gier lâapproche globale par rapport aux jugements de goĂ»t. Bien conduite, lâexternalisation peut ĂȘtre source dâefficacitĂ© et dâĂ©conomie. Quelle est la responsabilitĂ© juridique du maire ? En tant que reprĂ©sentant lĂ©gal de la collectivitĂ©, le maire ou le prĂ©sident est, de fait, le directeur de la publication. Ă ce titre, il est garant des contenus diffusĂ©s dans le magazine de la collectivitĂ© mais aussi dans tous les supports de communication. Il est pĂ©nalement responsable des infractions au droit de la presse rĂ©gi par la loi de 1881. Il doit donc veiller aux dĂ©clarations, mentions et dĂ©pĂŽts obligatoires, garantir le droit de rĂ©ponse ou de rectification, prĂ©venir les dĂ©lits de presse comme la diffamation ou lâinjure. Cette responsabilitĂ© sâĂ©tend aux contenus publiĂ©s sur les sites ou les rĂ©seaux sociaux Ă©ditĂ©s par la collectivitĂ©, quel que soit lâauteur de ces contenus loi LCEN de 2004. Quelles sont les obligations en matiĂšre de propriĂ©tĂ© intellectuelle ? La communication territoriale est soumise au droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle posĂ©e par lâarticle du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Le droit dâauteur sâapplique Ă toute crĂ©ation intellectuelle qui revĂȘt un caractĂšre original, indĂ©pendamment de sa forme et de sa destination. Un logo, une affiche, une photographie, un site internet, un article de journal sont protĂ©gĂ©s par le droit dâauteur. Le droit moral est attachĂ© Ă lâauteur une collectivitĂ© ne peut donc pas rĂ©utiliser ou modifier une crĂ©ation sans son accord. Les droits patrimoniaux sont cĂ©dĂ©s Ă la collectivitĂ© de maniĂšre explicite un contrat de cession Ă©crit doit prĂ©ciser la durĂ©e et les formes dâutilisation de lâoeuvre. Dans un marchĂ© public, la cession de droit est prĂ©vue par lâarticle 25 du cahier des clauses administratives gĂ©nĂ©rales CCAG dĂ©diĂ© aux prestations intellectuelles. Les agents publics bĂ©nĂ©ficient du droit dâauteur sous certaines limites liĂ©es Ă lâexercice de leur mission. Quelles sont les obligations en matiĂšre de droit Ă lâimage ? Lâexploitation de lâimage dâune personne sans son autorisation constitue une atteinte au droit Ă lâimage protĂ©gĂ© par lâarticle 9 du Code civil. Une autorisation est nĂ©cessaire qui en prĂ©cise les diffĂ©rentes utilisations lâautorisation donnĂ©e pour un magazine nâautorise pas la publication de la mĂȘme photo sur internet. Lâillustration des faits dâactualitĂ©, des Ă©vĂ©nements et des lieux publics peut constituer une exception Ă cette obligation. Les agents publics sont protĂ©gĂ©s par le droit Ă lâimage dans les mĂȘmes conditions que les personnes privĂ©es. Le droit Ă lâimage des biens est moins systĂ©matique mais doit respecter la propriĂ©tĂ© intellectuelle. La reproduction dâun bĂątiment public peut donc nĂ©cessiter lâautorisation de lâarchitecte. En cas de doute, des banques dâimages permettent dâillustrer sans risque juridique les supports de communication corporate ou Ă©lectorale. La communication sur internet est-elle soumise Ă des rĂšgles spĂ©cifiques ? La communication numĂ©rique est soumise au mĂȘme cadre juridique que la communication traditionnelle. Des prĂ©cisions ont toutefois Ă©tĂ© apportĂ©es au fil du temps. La loi informatique et libertĂ©s de 1978 protĂšge les donnĂ©es personnelles et impose la dĂ©claration des fichiers. La loi LCEN de 2004 crĂ©e la distinction entre Ă©diteur et hĂ©bergeur. En tant quâĂ©diteur, la collectivitĂ© est responsable des contenus publiĂ©s sur ses supports numĂ©riques quel quâen soit lâauteur. Les commentaires et les liens hypertextes peuvent engager la responsabilitĂ© du directeur de publication. Depuis 2005, les sites internet publics doivent ĂȘtre accessibles aux personnes handicapĂ©es physiques ou mentales. Enfin, les villes de plus de 3 500 habitants et les EPCI auront bientĂŽt lâobligation dâouvrir leurs donnĂ©es publiques et les mettre Ă disposition gratuitement câest la gĂ©nĂ©ralisation de lâopen data. Peut-on communiquer en pĂ©riode Ă©lectorale ? Lâarticle 52-1 du Code Ă©lectoral interdit les campagnes de promotion publicitaire des rĂ©alisations et de la gestion dâune collectivitĂ© » dans les 6 mois prĂ©cĂ©dant lâĂ©lection. Une collectivitĂ© ne peut pas valoriser son action mais peut continuer Ă communiquer dĂšs lors quâelle respecte les 4 principes dâantĂ©rioritĂ©, de rĂ©gularitĂ©, dâidentitĂ© de forme et de neutralitĂ© des actions de communication. Le magazine peut continuer Ă paraĂźtre avec lâĂ©dito du maire et les manifestations se tenir de maniĂšre habituelle. Une attention particuliĂšre est portĂ©e sur les contenus il faut donc prohiber les prĂ©sentations positives de lâaction municipale et les allusions Ă la campagne Ă©lectorale. Le non-respect de ces dispositions peut conduire Ă lâannulation du scrutin ou Ă la rĂ©intĂ©gration des dĂ©penses dans les comptes de campagne cf. jurisprudence Huchon », 2011. Quelles sont les obligations en matiĂšre dâexpression politique ? La loi de 2002 relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© accorde un droit dâexpression aux Ă©lus nâappartenant pas Ă la majoritĂ© municipale dans les communes de plus de 3 500 habitants et les EPCI. Ce droit est accordĂ© Ă titre individuel, indĂ©pendamment de lâappartenance Ă un groupe politique. Il sâapplique Ă tout bulletin dâinformation gĂ©nĂ©rale sur les rĂ©alisations et la gestion du conseil municipal ». En sont exclues les publications ponctuelles, thĂ©matiques ou destinĂ©es Ă un public spĂ©cifique. Il sâĂ©tend aux supports numĂ©riques comme le site internet, un blog ou une page Facebook dĂšs lors quâils traitent de lâensemble des compĂ©tences de la collectivitĂ©. Le droit dâexpression est rĂ©gi par le rĂšglement intĂ©rieur qui peut prĂ©voir, dans un article spĂ©cifique, lâexpression de la majoritĂ©. Le non-respect du droit dâexpression est susceptible dâun recours devant le tribunal administratif. Les marchĂ©s publics de communication sont-ils spĂ©cifiques ? Les marchĂ©s publics de communication sont soumis aux principes dĂ©finis par le Code des marchĂ©s publics transparence, Ă©galitĂ© de traitement et libre accĂšs Ă la commande publique. Mais ils ne sont pas des marchĂ©s classiques car ils impliquent le plus souvent la rĂ©alisation de prestations intellectuelles. Cette spĂ©cificitĂ©, liĂ©e Ă la nĂ©cessaire souplesse de leur mise en oeuvre, est prise en compte dans le Code. Lâacheteur public peut librement dĂ©finir ses critĂšres dâattribution et leur pondĂ©ration. Le prix de la prestation ne doit pas ĂȘtre le critĂšre dominant au risque de tirer la qualitĂ© de la prestation vers le bas et accroĂźtre le risque dâinsatisfaction. Les critĂšres doivent permettre dâĂ©valuer la valeur du conseil et de lâaccompagnement dans la durĂ©e, la capacitĂ© de crĂ©ation, lâaptitude Ă respecter les dĂ©lais et les compĂ©tences techniques et professionnelles. La communication peut-elle favoriser la participation des habitants ? MalgrĂ© lâabstention croissante et la dĂ©fiance envers leurs Ă©lus, les Français souhaitent pouvoir participer Ă la vie de leur municipalitĂ©. Chaque citoyen nâest pas forcĂ©ment prĂȘt Ă sâengager en permanence dans un processus dâĂ©laboration de dĂ©cisions, mais il aspire Ă ĂȘtre pleinement informĂ© et souhaite disposer de moyens permettant dâĂȘtre entendu par ses reprĂ©sentants Ă©lus. Il appartient Ă la communication de rĂ©pondre Ă cette exigence en rendant accessible toute lâinformation attendue mais aussi en faisant vivre des dispositifs qui vont permettre Ă la municipalitĂ© dâĂȘtre Ă lâĂ©coute de ses habitants. Les outils ne manquent pas commissions, conseils, comitĂ©s de quartier, rĂ©unions publiques, ateliers citoyens, forums sur internet, enquĂȘtes publiques, rĂ©fĂ©rendum local⊠La loi a encadrĂ© certains de ces dispositifs les rendant parfois obligatoires. Quelle articulation entre communication et concertation ? La concertation est un processus qui vise Ă faire participer des publics Ă une rĂ©flexion commune pour optimiser la prise de dĂ©cision dans ses objectifs comme dans sa mise en oeuvre. Aujourdâhui, la concertation est un principe incontournable de la gestion locale. Les lois Barnier et Pasqua 1995, Voynet 1999, SRU 2000 et la loi relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© 2002, ont rendu obligatoires des modalitĂ©s de concertation. La communication accompagne ces processus dâĂ©change, de formation, de dialogue et de coproduction. Elle doit Ă la fois mobiliser les publics concernĂ©s, informer sur le projet et ses enjeux, animer les instances de dialogue et rendre compte, Ă chaque Ă©tape, des dĂ©cisions prises et de lâavancement du projet. Des chartes de la participation formalisent les engagements des collectivitĂ©s et certains services communication sont directement en charge de la dĂ©mocratie participative. Les instances Ă©lues ont une obligation de rendre compte de leur gestion et de lâusage quâelles font de lâargent public art. 14 de la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen. Aujourdâhui, particuliĂšrement sensibles au niveau des impĂŽts et de la dĂ©pense publique, les citoyens revendiquent fortement cette transparence. La communication financiĂšre ne peut plus se rĂ©sumer Ă la publication des comptes simplifiĂ©s ou un dossier spĂ©cial budget dans le magazine municipal. Elle doit faire preuve de pĂ©dagogie pour rendre comprĂ©hensible les choix politiques quâexpriment les chiffres. Certains outils numĂ©riques par exemple simulateur, serious game ou participatifs permettent aux habitants de mieux comprendre la notion dâarbitrages budgĂ©taires. Lâexplication sur le coĂ»t et le financement des projets et des services publics doit ĂȘtre permanente et adaptĂ©e Ă la diversitĂ© des publics, Ă la fois usagers et contribuables. Quelles sont les spĂ©cificitĂ©s dâune communication autour dâun grand projet ? La communication de projet est un exercice dĂ©mocratique. La simple information nâest pas suffisante. La rĂ©alisation dâun grand projet est fondĂ©e sur lâĂ©coute et la prise en compte de lâexpertise dâusage. La communication doit susciter lâadhĂ©sion et accompagner toutes les Ă©tapes du processus de la prĂ©sentation du projet Ă la concertation, de la dĂ©cision Ă la rĂ©alisation, de lâaccompagnement du chantier aux premiers usages. Les publics visĂ©s â habitants, riverains, futurs usagers â sont nombreux et leurs attentes diffĂ©rentes. Lâusage dâun vocabulaire adaptĂ©, non technique et sans sigles, est indispensable. La communication est un investissement qui fait partie intĂ©grante du projet et permet de le conduire plus facilement, dâĂ©viter les surcoĂ»ts et les mĂ©contentements. La communication peut-elle faire changer les comportements ? PrĂ©vention, santĂ©, sĂ©curitĂ©, civisme, propretĂ©, Ă©co-citoyennetĂ©, mobilitĂ©, collecte sĂ©lective, consommation raisonnĂ©e⊠la communication publique peut avoir pour mission de contribuer aux Ă©volutions de la sociĂ©tĂ©. Selon le BaromĂštre de la communication locale cf. question n°10, deux Français sur trois dĂ©clarent que les campagnes de prĂ©vention ont modifiĂ© certains de leurs comportements. Ces campagnes, menĂ©es par les ministĂšres, les grands organismes publics SĂ©curitĂ© routiĂšre, Ademe, Inpes⊠ou les collectivitĂ©s locales, visent dâabord Ă provoquer une rĂ©flexion sur les consĂ©quences collectives des modes de vie individuels. Elles cherchent Ă accompagner le dĂ©bat public sur une question sociĂ©tale. Les dĂ©marches sont complexes pour Ă©tablir des messages efficaces, adaptĂ©s aux diffĂ©rents publics, sans pour autant induire de comportements normatifs. La communication peut-elle renforcer lâattachement au territoire ? La communication publique est spĂ©cifique par le fait de ne pas sâattacher seulement Ă une institution mais Ă un territoire dans son ensemble. Elle a pour mission de crĂ©er un lien dâappartenance entre un territoire et ses habitants, dâen rendre commun le destin. Elle sâappuie pour cela sur lâidentitĂ© et la mĂ©moire locales, ce qui en fait une communication territoriale, ancrĂ©e gĂ©ographiquement. Parce quâelle permet aux gens de changer de regard sur leur propre territoire, elle porte une fiertĂ© et une promesse dâavenir qui renforcent cet attachement. LâĂ©vĂ©nementiel local joue un rĂŽle important de mĂȘme que le magazine municipal dĂšs lors quâil emploie un ton impliquant. Les rĂ©seaux sociaux permettent aujourdâhui de fĂ©dĂ©rer dâautres publics comme les jeunes, les touristes ou les expatriĂ©s ». Faut-il Ă tout prix crĂ©er une marque de territoire ? Dans un contexte de concurrence accrue des territoires, la marque est apparue comme un outil indispensable. Le succĂšs de certaines marques comme Bretagne, OnlyLyon ou Savoie-Mont-Blanc, laisse penser que chacun devrait se doter de sa propre marque. Or, la marque â un nom, une promesse, un visuel â nâest en rĂ©alitĂ© que la partie visible dâune dĂ©marche de marketing territorial placĂ©e au service de lâattractivitĂ© du territoire. Cette dĂ©marche prĂ©voit plusieurs Ă©tapes prĂ©alables Ă©tablir un diagnostic, dĂ©finir un positionnement, Ă©laborer une stratĂ©gie et un plan dâaction. La marque est un outil parmi dâautres dont la pertinence sâĂ©value au regard des objectifs, de lâenvironnement et des moyens, notamment financiers, mobilisables. Des actions de communication ou de mobilisation des acteurs du territoire peuvent ĂȘtre tout aussi efficaces. Quels sont les enjeux de la communication interne dâune collectivitĂ© ? La communication destinĂ©e aux agents â 1,8 million dans la FPT â doit rĂ©pondre aux spĂ©cificitĂ©s du secteur local. Elle accompagne le management de personnels aux statuts variĂ©s, souvent dispersĂ©s sur le territoire et exerçant une multitude de mĂ©tiers. Elle doit favoriser la circulation de lâinformation, dĂ©cloisonner les services, aider chacun Ă se retrouver dans lâorganisation. Elle renforce le sentiment de service public et contribue Ă partager le projet de la collectivitĂ©. Si elle donne du sens aux missions professionnelles, la communication interne doit aussi accompagner le changement que connaissent les collectivitĂ©s notamment dans le cadre de la rĂ©forme territoriale. Tous les outils sont mobilisĂ©s livret dâaccueil, journal et Ă©vĂ©nements internes, intranet et rĂ©seaux sociaux⊠Lâimplication des Ă©lus et de la direction gĂ©nĂ©rale est essentielle. Bien des situations de crise peuvent toucher une commune et mettre son maire sur le devant de la scĂšne. EvĂ©nement non prĂ©vu accident, catastrophe naturelle, mouvement socialâŠ, la crise impose de gĂ©rer au mieux le choc mĂ©diatique quâelle dĂ©clenche et de prĂ©server la crĂ©dibilitĂ© et lâimage de lâinstitution. La communication de crise ne sâimprovise pas. Elle se prĂ©pare en pĂ©riode de calme identifier les parties prenantes et les scĂ©narios, dresser les moyens et les compĂ©tences Ă mobiliser, dĂ©finir les porte-parole qui auront autoritĂ© pour intervenir. Pendant la crise, rapiditĂ©, coordination et vĂ©rification des informations sont primordiales. Une bonne gestion de crise contribue Ă faire face Ă une situation Ă©motionnelle faite de pressions externes et de tensions internes qui mettent Ă rude Ă©preuve les capacitĂ©s relationnelles des intervenants. Peut-on Ă©valuer lâimpact de la communication ? Si 5 % de votre budget communication est consacrĂ© Ă lâĂ©valuation alors les 95 % restants sont mieux allouĂ©s. La communication est un investissement financier qui entre aussi dans une logique de rĂ©sultat. Mais souvent, son Ă©valuation paraĂźt difficile. Pourtant certaines rĂšgles et pratiques existent. Il faut prĂ©voir lâĂ©valuation dĂšs la conception de lâaction en dĂ©finissant des objectifs spĂ©cifiques, mesurables et atteignables. Identifier les critĂšres de succĂšs est lâĂ©tape primordiale, souvent sous estimĂ©e. Ensuite, bien identifier les cibles et les Ă©chĂ©ances. Enfin, utiliser les mĂ©thodologies dâĂ©valuation Ă©prouvĂ©es chaque canal de communication dispose dâoutils de mesure spĂ©cifiques qualitatifs ou quantitatifs. Evaluer avant, pendant et aprĂšs la campagne permet dâadapter ou de conforter lâaction de communication et, in fine, de faire des Ă©conomies. Pourquoi Ă©laborer un plan de communication ? Le plan de communication est un document, souvent annuel, vĂ©ritable feuille de route de la communication de la collectivitĂ©. Il comprend un diagnostic de lâexistant et une Ă©valuation des actions menĂ©es. Il sâappuie sur le recueil et lâanalyse des besoins internes de chaque service et identifie les opportunitĂ©s de communication qui sâoffrent sur le territoire. Il dĂ©finit les objectifs donnĂ©s Ă la communication en Ă©tablissant les prioritĂ©s et le calendrier. Il liste les actions et les outils de communication en dĂ©finissant les cibles, les messages et en fixant les budgets. LâĂ©laboration du plan de communication est un important moment de dialogue entre le responsable de la communication, les services et les Ă©lus. Au-delĂ de la communication, câest un processus de planification stratĂ©gique qui aide la collectivitĂ© Ă dĂ©finir et atteindre ses objectifs. Prises de parole et discours premier acte de communication ? LâĂ©lu a une fonction tribunitienne. ReprĂ©senter sa collectivitĂ© demande nĂ©cessairement de parler en son nom. Dire les choses devant un public, câest incarner sa collectivitĂ©, câest construire une relation humaine qui est attendue, câest aussi donner une information qui engage la collectivitĂ©. La parole publique est un acte de communication fort, qui doit ĂȘtre en cohĂ©rence avec les autres actions de communication. La prise de parole, la construction dâun discours, lâintervention devant les mĂ©dias demandent des compĂ©tences qui sâacquiĂšrent langage, gestuelle, intonation, maĂźtrise de la durĂ©e, de la rĂ©partie, gestion du stress et des Ă©motions⊠La mĂ©diatisation de la vie publique rend dâautant plus indispensable la maĂźtrise de cet art. Les relations presse sont lâun des leviers de communication qui semble a priori peu onĂ©reux et efficace. Mais elles ne se rĂ©sument pas Ă la publication de communiquĂ©s. Les rapports avec les mĂ©dias reposent sur des relations de confiance personnelles et durables, Ă©tablies dans le respect de la libertĂ© de la presse et du mĂ©tier des journalistes. Elles demandent aussi une dĂ©marche professionnelle â Fichier nominatif qui nâoublie pas les mĂ©dias numĂ©riques ; â CommuniquĂ©s ou dossiers qui rĂ©pondent aux besoins des journalistes ; â ConfĂ©rences ou visites de presse bien conduites, avant, pendant et aprĂšs ; â Veille et Ă©valuation de tous les instants ; â RĂ©elle accessibilitĂ© et disponibilitĂ© du maire et de lâattachĂ© de presse. Ă quoi sert lâidentitĂ© visuelle de la collectivitĂ© ? LâidentitĂ© visuelle, lâensemble des signes graphiques propre Ă la collectivitĂ©, permet de renforcer lâidentification et la performance de sa communication. Elle se dĂ©ploie sur tous les supports institutionnels papeterie, plaquettes, site internet, la signalĂ©tique des bĂątiments, les vĂȘtements et les vĂ©hicules. Elle sâappuie sur un logo, parfois assorti dâune signature ou slogan, qui traduit lâidentitĂ© et les valeurs du territoire et de lâinstitution. Le logo est complĂ©tĂ© par une charte graphique qui codifie lâusage de lâensemble des Ă©lĂ©ments graphiques logo, couleur, typoâŠ. Sa conception doit ĂȘtre le fruit dâun travail rigoureux et sâaffranchir des effets de modes ou des jugements de goĂ»t. LâidentitĂ© doit sâinscrire dans le temps et survivre aux alternances politiques. Elle peut nĂ©anmoins ĂȘtre adaptĂ©e ou modernisĂ©e. Il convient dâen changer lorsque le pĂ©rimĂštre de lâinstitution Ă©volue fortement. Le journal municipal ou intercommunal est souvent le premier outil de communication de la collectivitĂ©. Il absorbe une part importante du budget consacrĂ© Ă la communication. Ce doit ĂȘtre un support de qualitĂ©. CĂŽtĂ© contenu, la ligne Ă©ditoriale et le rubriquage doivent ĂȘtre bien dĂ©finis, les titres, les lĂ©gendes et lâiconographie doivent ĂȘtre travaillĂ©s. CotĂ© graphisme, la maquette doit ĂȘtre rigoureuse et les typos, les colonages et les codes couleur scrupuleusement respectĂ©s. Le travail sur la une » est fondamental. Il faut Ă©viter les unes aux titres gĂ©nĂ©riques et aux images symboliques pour privilĂ©gier des photos du territoire, des couleurs chaudes et des titres marquant la proximitĂ© et lâengagement. Ă noter La diffusion ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©e. A cĂŽtĂ© de la distribution toutes boĂźtes, dâautres moyens existent comme la diffusion sur les lieux publics ou lâabonnement volontaire et gratuit. Quelles sont les tendances de la presse territoriale ? La presse municipale, qui fut longtemps le journal officiel de la mairie, a Ă©voluĂ© vers une approche city magazine ». A cĂŽtĂ© de lâinformation sur les services publics, la vocation du magazine est de couvrir toute la vie du territoire quâelle soit culturelle, Ă©conomique, associative. Une Ă©tude CapâCom/Seprem a rĂ©vĂ©lĂ© la place importante donnĂ©e aux sujets festifs » culture, loisirs, sport, vie pratique, animations locales. Aujourdâhui, pour faire face Ă la dĂ©fiance envers le monde politique et raviver le dĂ©bat public, les publications municipales rĂ©introduisent plus fortement des thĂ©matiques sur lesquelles les collectivitĂ©s locales ont la plus forte lĂ©gitimitĂ© politiques publiques et finances locales, grands projets, prospective, rĂŽle et fonctionnement des institutions. Une forme plus institutionnelle qui permet de mieux rendre compte de lâaction des Ă©lus. Le numĂ©rique va-t-il remplacer les publications papier ? Les collectivitĂ©s locales nâont pas fait le choix dâune bascule radicale vers le tout numĂ©rique. Elles continuent au contraire, et Ă raison, dâinvestir fortement le print. Elles sont dans une recherche de complĂ©mentaritĂ© de leurs mĂ©dias, notamment entre le site internet et le magazine. Dâun cĂŽtĂ©, les supports Ă©crits prennent le temps dâaborder les grandes questions du territoire, dâinterroger les acteurs locaux, dâutiliser la photo et lâinfographie pour illustrer des dossiers complets. De lâautre, internet et les rĂ©seaux sociaux apportent une information immĂ©diate, factuelle et de proximitĂ©. Ils favorisent Ă©galement le dĂ©bat et lâinteractivitĂ©. Le web porte facilement la dimension services-individus et le print la dimension collectif-territoire. Ces Ă©volutions imposent une rĂ©organisation de la communication et font naĂźtre de nouvelles compĂ©tences dans les Ă©quipes. Quels contenus pour le site internet de la collectivitĂ© ? Les habitants utilisent dâabord le site internet pour effectuer leurs dĂ©marches en ligne â ce quâon appelle lâe-administration â ou consulter des informations pratiques sur la collectivitĂ©. Ils peuvent y trouver lâactualitĂ© du territoire, en complĂ©ment dâautres supports. Lâergonomie est importante trop souvent reflet de lâorganisation administrative, le site doit ĂȘtre tournĂ© vers lâutilisateur et respecter les normes dâaccessibilitĂ©. Les sites intĂšgrent lâinteractivitĂ© avec les citoyens commentaires, chats, flux RSS, partage et utilisent des applications externes qui permettent dâenrichir les contenus vidĂ©os, photos, agrĂ©gateurs de flux⊠Aujourdâhui le modĂšle du portail institutionnel est remis en cause au profit dâoutils plus spĂ©cialisĂ©s et articulĂ©s entre eux. Le site internet devient un Ă©lĂ©ment parmi dâautres dâun Ă©cosystĂšme numĂ©rique complexe que sont venus enrichir les rĂ©seaux sociaux. Les rĂ©seaux sociaux ont bouleversĂ© la communication traditionnelle en passant dâun modĂšle descendant Ă un modĂšle conversationnel. Ils appellent un ton diffĂ©rent, moins institutionnel, et une rĂ©activitĂ© immĂ©diate. Contrairement Ă ce quâon pense, ils ne touchent pas que les jeunes Facebook compte 28 millions dâutilisateurs actifs et Twitter plus de 7. Il existe de nombreux rĂ©seaux thĂ©matiques, puissants supports de communication, comme Youtube pour la vidĂ©o ou Instagram pour la photo. Le paysage et les usages Ă©voluent trĂšs vite. Les rĂ©seaux sociaux sont aussi des outils de veille et dâĂ©coute des habitants. Ă noter Lâenjeu pour les collectivitĂ©s est dâĂȘtre prĂ©sentes sur les rĂ©seaux sociaux en acceptant lâesprit engagement, spontanĂ©itĂ© et dĂ©centralisation de la parole. Cela suppose de repenser lâorganisation et les pratiques, et dâintĂ©grer de nouvelles compĂ©tences comme le community management. Quelle est la place des Ă©vĂ©nements en communication ? LâĂ©vĂ©nement a pris une grande place dans la communication des collectivitĂ©s. Il est porteur dâune image positive pour le territoire et constitue parfois un vĂ©ritable marqueur dâidentitĂ©. Il est aussi un outil dâanimation de la vie locale et renforce lâattachement des habitants. LâĂ©vĂ©nement favorise ainsi le lien social et le contact direct entre les Ă©lus, les agents et les citoyens. Si on pense dâabord aux fĂȘtes locales et Ă©vĂ©nements culturels ou sportifs, les thĂ©matiques peuvent ĂȘtre diverses comme lâĂ©ducation aux mĂ©dias, lâEurope, le tri des dĂ©chets, la mobilitĂ©, lâĂ©conomie⊠La collectivitĂ© peut soit organiser elle-mĂȘme un Ă©vĂ©nement soit sâassocier Ă un Ă©vĂ©nement externe, associatif par exemple, Ă travers un partenariat. Tous doivent ĂȘtre inscrits dans la stratĂ©gie globale de communication de la collectivitĂ©. Pourquoi soigner la fonction dâaccueil ? Lâaccueil tisse une relation forte entre lâinstitution et son public et participe Ă la construction de lâimage du service public. La qualitĂ© de lâaccueil â physique, tĂ©lĂ©phonique ou numĂ©rique â dĂ©pend de la disponibilitĂ©, de la compĂ©tence et de la courtoisie de lâagent, de la qualitĂ© et de la rapiditĂ© de la rĂ©ponse, de lâamĂ©nagement et de la signalĂ©tique des lieux ou de lâergonomie du site. Autant de champs qui concernent la communication. Selon une Ă©tude de lâAfnor, les villes obtiennent de bons rĂ©sultats en matiĂšre dâaccueil avec une rĂ©elle qualitĂ© du contact, de lâinformation et de lâorientation. La relation courrier semble un peu moins satisfaisante du fait des difficultĂ©s Ă identifier lâinterlocuteur et des dĂ©lais de rĂ©ponse. Cependant, les courriers personnalisĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement comprĂ©hensibles, lisibles et clairs.
Larticle L. 2141-2 du code de la santé publique est ainsi modifié : 1° La seconde phrase du premier alinéa est supprimée ; 2° Au début de la premiÚre phrase du second alinéa, les mots : «
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e Mise en Ćuvre de lâaccueil des embryons f/PrĂ©lĂšvement dâovocytes en vue de leur conservation pour la rĂ©alisation ultĂ©rieure dâune assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation en application de lâarticle L. 2141-12. Les activitĂ©s biologiques : Article R.2142-1
L'importation et l'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises Ă une autorisation dĂ©livrĂ©e par l'Agence de la biomĂ©decine. Elles sont exclusivement destinĂ©es Ă permettre la poursuite d'un projet parental par la voie d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation ou la restauration de la fertilitĂ© ou d'une fonction hormonale du demandeur, Ă l'exclusion de toute finalitĂ© un Ă©tablissement, un organisme, un groupement de coopĂ©ration sanitaire ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prĂ©vue Ă l'article L. 2142-1 pour exercer une activitĂ© biologique d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation peut obtenir l'autorisation prĂ©vue au prĂ©sent les gamĂštes et les tissus germinaux recueillis et destinĂ©s Ă ĂȘtre utilisĂ©s conformĂ©ment aux normes de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnĂ©s aux articles L. 1244-3, L. 1244-4, L. 2141-2, L. 2141-3, L. 2141-11 et L. 2141-12 du prĂ©sent code et aux articles 16 Ă 16-8 du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d' violation des prescriptions fixĂ©es par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux entraĂźne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomĂ©decine.
SĂ©curitĂ©et Protection de la SantĂ© des travailleurs sur le chantier (SPS) Le chantier est soumis aux dispositions prĂ©vues aux articles R 4532-1 Ă R 4532-98 du code du travail telles quâelles rĂ©sultent du dĂ©cret n°94 1159 du 26/12/1994. La catĂ©gorie de lâopĂ©ration est : 3 Les dispositions prĂ©vues aux articles R 4511-1 Ă R 4514-10 du code du travail telles quâelles rĂ©sultent
NOR SSAB2109315AELI n°0072 du 25 mars 2021Texte n° 37Version initiale La directrice gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine,Vu la loi n° 2013-715 du 6 aoĂ»t 2013 tendant Ă modifier la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative Ă la bioĂ©thique en autorisant sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires ;Vu le code de la santĂ© publique, notamment les articles L. 2151-5, R. 2141-17 Ă et R. 2151-1 Ă R. 2151-12 ;Vu la dĂ©cision du 8 septembre 2015 modifiant la dĂ©cision 2013-11 du 17 septembre 2013 fixant le modĂšle de dossier de demande des autorisations mentionnĂ©es Ă l'article R. 2151-6 du code de la santĂ© publique ;Vu la demande prĂ©sentĂ©e le 31 janvier 2020 par l'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Institut Cellules Souches et Cerveau, Equipe Cellules souches pluripotentes chez les mammifĂšres, Bron aux fins d'obtenir une autorisation de protocole de recherche sur l'embryon ;Vu le rapport de la mission d'inspection de l'Agence de la biomĂ©decine en date du 12 mars 2020 ;Vu les rapports d'expertise en date du 17 avril et du 9 juin 2020 ;Vu l'avis Ă©mis par le conseil d'orientation de l'Agence de la biomĂ©decine le 9 septembre 2020 ;ConsidĂ©rant que les titres, diplĂŽmes, expĂ©rience et travaux scientifiques fournis Ă l'appui de la demande permettent de s'assurer des compĂ©tences du responsable de la recherche et des membres de l'Ă©quipe en la matiĂšre ; que l'Ă©quipe de recherche dirigĂ©e par le Professeur Pierre Savatier, a dĂ©jĂ bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs autorisations de protocoles de recherche sur l'embryon humain et les cellules souches embryonnaires humaines, dont une est en cours ; Qu'il s'agit d'une Ă©quipe reconnue Ă l'international pour ses travaux sur les cellules souches pluripotentes, auteure de nombreuses publications dans des revues scientifiques prestigieuses Ă comitĂ© de lecture ; que le protocole sera mis en Ćuvre par un ingĂ©nieur d'Ă©tude 50 % qui sera encadrĂ© par un chargĂ© de recherche 10 % et le directeur du laboratoire 5 %, ce qui semble parfaitement adaptĂ© aux objectifs fixĂ©s ;ConsidĂ©rant que le financement est assurĂ© par l'obtention d'une subvention par la Fondation pour la Recherche MĂ©dicale et d'un programme LabEx DEVweCAN jusqu'en 2024 ;ConsidĂ©rant que le protocole de recherche a pour objectif de comprendre les mĂ©canismes rĂ©gulant les diffĂ©rents Ă©tats de pluripotence au sein des cellules souches embryonnaires humaines CSEh et permettant la transition entre les Ă©tats naĂŻfs » et amorcĂ©s » ; que l'Ă©tat amorcĂ© » prĂ©sente en effet une plus grande instabilitĂ© et un potentiel de diffĂ©renciation plus rĂ©duit que l'Ă©tat naĂŻf » ; qu'aprĂšs dĂ©rivation, les CSEh prĂ©sentent spontanĂ©ment en culture un Ă©tat amorcĂ© », contrairement aux cellules souches embryonnaires murines qui sont Ă l'Ă©tat naĂŻf ». Il est toutefois possible de reprogrammer in vitro les cellules amorcĂ©es » vers un Ă©tat plus naĂŻf » de pluripotence par diffĂ©rentes mĂ©thodes ; que la rĂ©gulation du cycle cellulaire des cellules souches embryonnaires est diffĂ©rente dans les modĂšles murins et humains, et semble ĂȘtre liĂ©e Ă l'Ă©tat de pluripotence de ces cellules en culture, soit naĂŻf » pour les cellules souches embryonnaires murines et amorcĂ© » pour les cellules souches embryonnaires humaines ; qu'il semble donc que les paramĂštres du cycle cellulaire notamment une phase G1 courte chez la souris/une phase G1 longue chez l'homme seraient un caractĂšre dĂ©terminant de leur pluripotence et qu'il apparaĂźt, plus particuliĂšrement, que la phase d'auto-renouvellement du cycle cellulaire des cellules souches embryonnaires murines est indĂ©pendante de la voie cycline D/CDK voie importante dans la transition G1/S lors du cycle cellulaire, alors que les CSEh sont dĂ©pendantes de cette voie de signalisation ;ConsidĂ©rant que les rĂ©sultats prĂ©liminaires de l'Ă©quipe de Pierre Savatier montrent que l'inhibition de la voie cycline D/CDK favorise la reprogrammation des CSEh vers un Ă©tat naĂŻf » ; que cette reprogrammation ne semble cependant pas entraĂźner la conversion des cellules aux paramĂštres du cycle cellulaire caractĂ©risant l'Ă©tat naiÌf » de pluripotence, soulevant ainsi deux questions la reprogrammation observĂ©e des CSEh vers un Ă©tat naĂŻf » est-elle complĂšte et dĂ©finitive ? Le cycle cellulaire de ces cellules est-il intrinsĂšquement diffĂ©rent de celui des CSE murines ?ConsidĂ©rant que le projet comprendra deux Ă©tapes ; qu'une premiĂšre partie sera menĂ©e sur l'embryon humain en vue d'Ă©tudier l'expression des protĂ©ines rĂ©gulatrices du cycle cellulaire au cours des premiĂšres Ă©tapes du dĂ©veloppement ; que cette Ă©tude sera menĂ©e par marquage immunologique de protĂ©ines d'intĂ©rĂȘt sur des embryons dĂ©congelĂ©s, cultivĂ©s pendant 1 Ă 5 jours stades morula, blastocyste prĂ©coce, blastocyste moyen, blastocyste tardif, puis fixĂ©s sur lame ; que les protĂ©ines qui seront recherchĂ©es sont impliquĂ©es dans la rĂ©gulation du cycle cellulaire, notamment des protĂ©ines cyclines, kinases ou phosphatases ; qu'entre 150 et 200 embryons seront inclus dans cette Ă©tude, qui permettra d'identifier les principales voies de signalisation impliquĂ©es dans la rĂ©gulation du cycle cellulaire au sein de l'embryon in toto ; que la deuxiĂšme partie aura pour objectif de dĂ©river et maintenir en culture des cellules souches embryonnaires humaines Ă l'Ă©tat naĂŻf » ; que l'Ă©quipe envisage de mettre en culture des CSEh provenant d'un embryon sain en prĂ©sence d'un inhibiteur spĂ©cifique des kinases CDK4 et CDK6 ; que des rĂ©sultats obtenus sur de CSEh reprogrammĂ©es Ă l'Ă©tat naĂŻf » montrent en effet que leur incubation avec cet inhibiteur permet la sĂ©lection de cellules dont le cycle cellulaire prĂ©sente certaines caractĂ©ristiques du cycle des CSE murines ;ConsidĂ©rant que les embryons utilisĂ©s dans le cadre du projet de recherche ont Ă©tĂ© conçus dans le cadre d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation et sont dĂ©pourvus de projet parental ; que l'Ă©quipe fournit Ă l'appui de sa demande des Ă©lĂ©ments attestant du respect des dispositions lĂ©gislatives applicables en la matiĂšre ;Ce programme de recherche, bien que fondamental, s'inscrit indĂ©niablement dans une finalitĂ© mĂ©dicale ; qu'en effet, les cellules souches pluripotentes sont une source d'espoir important dans la mise au point de traitements Ă l'aide de produits de thĂ©rapie cellulaire ; que la fabrication de CSEh capables de s'autorenouveler dans un Ă©tat de pluripotence naĂŻf » tel que dĂ©fini chez les rongeurs est un objectif majeur de la recherche sur les cellules souches et plusieurs laboratoires travaillent sur cette question ; que l'objectif est de disposer de lignĂ©es qui sont facilement manipulables dans un contexte clinique ; que la fabrication de CSEh capables de s'autorenouveller Ă l'Ă©tat de pluripotence naĂŻf » permettra d'utiliser de protocoles de culture plus simples, d'augmenter la stabilitĂ© gĂ©nĂ©tique de ces cellules et d'utiliser des milieux de culture synthĂ©tiques parfaitement dĂ©finis et dĂ©pourvus de produits d'origine ;ConsidĂ©rant que le demandeur apporte les Ă©lĂ©ments suffisants concernant la pertinence scientifique du projet de recherche d'une part, et ses conditions de mise en Ćuvre au regard des principes Ă©thiques d'autre part ; qu'il justifie en particulier que le projet sera menĂ© dans le respect des principes Ă©thiques relatifs Ă la recherche sur l'embryon et que ces embryons ont Ă©tĂ© obtenus conformĂ©ment aux conditions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires ; que le consentement des couples sera recueilli conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 2141-1 et suivants et L. 2151-1 et suivants du code de la santĂ© publique et selon les modĂšles-type de consentement rĂ©digĂ©s par l'Agence de la biomĂ©decine et sans qu'aucun paiement, quelle qu'en soit la forme, ne leur ait Ă©tĂ© allouĂ© ;ConsidĂ©rant que le rĂ©sultat escomptĂ© ne peut ĂȘtre obtenu par d'autres moyens et impose le recours exclusif Ă des embryons humains ; qu'il n'existe pas d'alternative Ă l'utilisation d'embryons humains puisque l'objectif est bien d'Ă©tudier l'Ă©tablissement de la pluripotence au sein de l'espĂšce humaine pour laquelle peu de donnĂ©es sont disponible aujourd'hui ; que les travaux antĂ©rieurs de l'Ă©quipe de recherche ont par ailleurs dĂ©montrĂ© les diffĂ©rences existantes entre cellules souches embryonnaires humaines et cellules souches embryonnaires murines concernant la rĂ©gulation du cycle cellulaire et les difficultĂ©s de recourir Ă des cellules souches embryonnaires de macaques ;ConsidĂ©rant que les locaux, matĂ©riels, Ă©quipements, procĂ©dĂ©s et techniques sont adaptĂ©s Ă l'activitĂ© de recherche envisagĂ©e ; que cette recherche sera effectuĂ©e dans des conditions permettant de garantir la sĂ©curitĂ© des personnes exerçant une activitĂ© professionnelle sur le site, le respect des dispositions applicables en matiĂšre de protection de l'environnement, le respect des rĂšgles de sĂ©curitĂ© sanitaire ainsi que la sĂ©curitĂ©, la qualitĂ© et la traçabilitĂ© des embryons ; que les conditions matĂ©rielles de sĂ©curitĂ©, de conservation, d'accĂšs, de transferts, de locaux dĂ©diĂ©s, de sĂ©curisation desdits locaux, de dĂ©sinfection, la qualitĂ© de l'ensemble des plateaux techniques sont parfaitement dĂ©crits et n'ont fait l'objet d'aucune rĂ©serve de la part de la mission d'inspection de l'Agence de la biomĂ©decine ; que le laboratoire dispose des Ă©quipements nĂ©cessaires Ă la mise en Ćuvre de ce protocole de recherche dans des conditions optimales,DĂ©cide L'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Institut Cellules Souches et Cerveau, Equipe Cellules souches pluripotentes chez les mammifĂšres, Bron est autorisĂ© Ă mettre en Ćuvre, dans les conditions dĂ©crites dans le dossier de demande d'autorisation, le protocole de recherche sur l'embryon humain ayant pour finalitĂ© l'Ă©tude de la caracteÌrisation de l'expression de reÌgulateurs du cycle cellulaire dans l'embryon preÌimplantatoire humain et deÌrivation de ligneÌes de cellules souches embryonnaires pluripotentes naiÌves. Ces recherches sont placĂ©es sous la responsabilitĂ© de M. Pierre prĂ©sente autorisation est accordĂ©e pour une durĂ©e de cinq ans. Elle peut ĂȘtre suspendue Ă tout moment pour une durĂ©e maximale de trois mois, en cas de violation des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la biomĂ©decine. L'autorisation peut Ă©galement ĂȘtre retirĂ©e, selon les modalitĂ©s prĂ©vues par les dispositions du code de la santĂ© publique modification des Ă©lĂ©ments figurant dans le dossier de demande d'autorisation doit ĂȘtre portĂ©e Ă la connaissance du directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la directeur gĂ©nĂ©ral adjoint chargĂ© de la politique mĂ©dicale et scientifique de l'Agence de la biomĂ©decine est chargĂ© de l'exĂ©cution de la prĂ©sente dĂ©cision, qui sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique Cortot-BoucherExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 194,6 KoRetourner en haut de la page
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Telest notamment le cas des marchés rendus nécessaires pour l'exécution d'office, en urgence, des travaux mentionnés aux articles L. 1311-4, L. 1331-24, L. 1331-26-1, L. 1331-28, L. 1331-29 et L. 1334-2 du code de la santé publique et des articles L. 123-3, L. 129-2, L. 129-3, L. 511-2 et L. 511-3 du code de la construction et de l
I. Ă modifiĂ© les dispositions suivantes - Code de la santĂ© publique Art. L1244-6, Art. L1273-3- Code pĂ©nal Art. 511-10A créé les dispositions suivantes - Code de la santĂ© publique Sct. Chapitre III AccĂšs aux donnĂ©es non identifiantes et Ă l'identitĂ© du tiers donneur , Art. L2143-1, Art. L2143-2, Art. L2143-3, Art. L2143-4, Art. L2143-5, Art. L2143-6, Art. L2143-7, Art. L2143-8, Art. L2143-9A modifiĂ© les dispositions suivantes - Code de l'action sociale et des familles Art. L147-2A créé les dispositions suivantes - Code civil Art. articles L. 1244-2, L. 2141-5, L. 2143-3, L. 2143-5, L. 2143-6 et L. 2143-8 du code de la santĂ© publique, dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la prĂ©sente loi, entrent en vigueur le premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi. articles L. 2143-4 et L. 2143-7 du code de la santĂ© publique, dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la prĂ©sente loi, entrent en vigueur Ă une date fixĂ©e par dĂ©cret, et au plus tard le premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi. compter d'une date fixĂ©e par dĂ©cret, ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour une tentative d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation que les gamĂštes et les embryons proposĂ©s Ă l'accueil pour lesquels les donneurs ont consenti Ă la transmission de leurs donnĂ©es non identifiantes et Ă la communication de leur identitĂ© en cas de demande des personnes nĂ©es de leur don. la veille de la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du prĂ©sent VII, il est mis fin Ă la conservation des embryons proposĂ©s Ă l'accueil et des gamĂštes issus de dons rĂ©alisĂ©s avant le premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi. L. 2143-2 du code de la santĂ© publique s'applique aux personnes conçues par assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation avec tiers donneur Ă compter de la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article. tiers donneurs dont les embryons ou les gamĂštes sont utilisĂ©s jusqu'Ă la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article peuvent manifester auprĂšs de la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 2143-6 du code de la santĂ© publique leur accord Ă la transmission aux personnes majeures nĂ©es de leur don de leurs donnĂ©es non identifiantes d'ores et dĂ©jĂ dĂ©tenues par les organismes et Ă©tablissements mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2142-1 du mĂȘme code ainsi que leur accord Ă la communication de leur identitĂ© en cas de demande par ces mĂȘmes personnes. compter du premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi, et au plus tard l'avant-veille de la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article, les tiers donneurs qui ont effectuĂ© un don avant l'entrĂ©e en vigueur de l'article L. 2143-2 du code de la santĂ© publique peuvent Ă©galement se manifester auprĂšs des organismes et Ă©tablissements mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2142-1 du mĂȘme code pour donner leur accord Ă l'utilisation, Ă compter de la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article, de leurs gamĂštes ou embryons qui sont en cours de conservation. Ils consentent alors expressĂ©ment, dans les conditions fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat, Ă la communication de leurs donnĂ©es non identifiantes et de leur identitĂ© aux personnes majeures conçues, Ă partir de cette date, par assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation Ă partir de leurs gamĂštes ou de leurs embryons qui en feraient la demande. personnes majeures conçues par assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation avec tiers donneur Ă partir des embryons ou des gamĂštes utilisĂ©s jusqu'Ă la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article peuvent se manifester, si elles le souhaitent, auprĂšs de la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 2143-6 du code de la santĂ© publique pour demander l'accĂšs aux donnĂ©es non identifiantes du tiers donneur dĂ©tenues par les organismes et Ă©tablissements mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2142-1 du mĂȘme code et, le cas Ă©chĂ©ant, Ă l'identitĂ© de ce tiers donneur. commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 2143-6 du code de la santĂ© publique fait droit aux demandes d'accĂšs aux donnĂ©es non identifiantes et Ă l'identitĂ© du tiers donneur qui lui parviennent en application du D du prĂ©sent VIII si le tiers donneur s'est manifestĂ© conformĂ©ment au B. organismes et Ă©tablissements mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2142-1 du code de la santĂ© publique sont tenus de communiquer Ă la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 2143-6 du mĂȘme code, Ă sa demande, les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă l'exercice des missions de celle-ci qu'ils dĂ©tiennent. B et D du prĂ©sent VIII sont applicables le premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi. Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 dĂ©cembre 2025, un rapport d'Ă©valuation sur la mise en Ćuvre des dispositions du prĂ©sent article. Ce rapport porte notamment sur les consĂ©quences de la reconnaissance de nouveaux droits aux enfants nĂ©s d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation sur le nombre de dons de gamĂštes et d'embryons accueillis, sur l'Ă©volution des profils des donneurs ainsi que sur l'efficacitĂ© des modalitĂ©s d'accĂšs aux donnĂ©es non identifiantes et Ă l'identitĂ© des tiers donneurs.
Rapportau PrĂ©sident de la RĂ©publique relatif Ă lâordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018 portant partie lĂ©gislative du code de la commande publique - NOR: ECOM1818593P. ArrĂȘtĂ© du 27 juillet 2018 fixant les modalitĂ©s de mise Ă disposition des documents de la consultation et de la copie de sauvegarde - NOR: ECOM1800783A.
SociĂ©tĂ© BioĂ©thique Une question prioritaire de constitutionnalitĂ© avait Ă©tĂ© posĂ©e par lâassociation Giaps, qui estimait que le critĂšre dâĂȘtre une femme Ă lâĂ©tat civil pour accĂ©der Ă la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e portait atteinte au principe dâĂ©galitĂ© entre les femmes et les hommes. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Un an aprĂšs le vote de la loi de bioĂ©thique, ouvrant lâaccĂšs Ă la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e PMA avec tiers donneur aux couples de femmes et aux femmes seules, le Conseil constitutionnel Ă©tait appelĂ© Ă se prononcer sur une de ses dispositions celle de dĂ©finir comme critĂšre dâaccĂšs Ă ces techniques, notamment, le fait dâĂȘtre une femme Ă lâĂ©tat civil. Avec une telle formulation, qui Ă©carte de la PMA les hommes transgenres disposant toujours des fonctions reproductives fĂ©minines, la loi porte-t-elle atteinte au principe dâĂ©galitĂ© entre les femmes et les hommes ? Et fait-elle ainsi obstacle au droit de mener une vie familiale normale des hommes transgenres ? Saisi dâune question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC, le Conseil constitutionnel a rĂ©pondu en jugeant les dispositions contestĂ©es conformes Ă la Constitution, vendredi 8 juillet. Lire aussi PMA, GPA, accĂšs aux origines⊠Ce que change ou non la loi de bioĂ©thique dans dix situations Le Groupe dâinformation et dâaction sur les questions procrĂ©atives et sexuelles Giaps, Ă lâorigine de la QPC, reprochait Ă lâarticle L. 2141-1 du code de la santĂ© publique dâintroduire une diffĂ©rence de traitement entre des personnes sur le seul fondement de la mention de leur sexe Ă lâĂ©tat civil, mĂ©connaissant ainsi le principe dâĂ©galitĂ© entre les sexes. Un raisonnement qui conduit Ă anĂ©antir le principe dâĂ©galitĂ© entre les femmes et les hommes » et entraĂźne de fait une discrimination envers les hommes transgenres, avait plaidĂ© Me Magaly Lhotel pour le Giaps lors de lâaudience, mardi 28 juin. Ce nâest pas lâavis du Conseil constitutionnel, qui rappelle dans sa dĂ©cision que le principe dâĂ©galitĂ© ne sâoppose ni Ă ce que le lĂ©gislateur rĂšgle de façon diffĂ©rente des situations diffĂ©rentes, ni Ă ce quâil dĂ©roge Ă lâĂ©galitĂ© pour des raisons dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, pourvu que, dans lâun et lâautre cas, la diffĂ©rence de traitement qui en rĂ©sulte soit en rapport direct avec lâobjet de la loi qui lâĂ©tablit ». Objectif dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Dans son argumentaire, le Giaps relevait que, depuis la loi du 18 novembre 2016, qui a simplifiĂ© la procĂ©dure de changement de sexe Ă lâĂ©tat civil en nâexigeant plus de traitements mĂ©dicaux, dâopĂ©ration chirurgicale ou de stĂ©rilisation, des hommes Ă lâĂ©tat civil ⊠disposent de capacitĂ©s gestationnelles semblables Ă celles des femmes ». Ăa fait cinq ans et, depuis, il y a eu des hommes trans qui ont gardĂ© cet utĂ©rus, en couple avec dâautres hommes, qui ont menĂ© des grossesses et qui ont eu des enfants. Les officiers dâĂ©tat civil, sur instruction des parquets, ont Ă©tabli les actes de naissance de ces enfants et un lien de filiation avec ces hommes qui ont accouchĂ© de leur enfant âŠ, le choix du lĂ©gislateur a Ă©tĂ© de dĂ©corrĂ©ler la notion de procrĂ©ation de la notion dâĂ©tat civil », avait expliquĂ© Me Magaly Lhotel, en plaidant pour une mise en cohĂ©rence des textes. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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article l 2141 1 du code de la santé publique