Je T'Aime Mon CoeurQuand on n'a que l'amour à s'offrir en partageAvec toi Nadine, j'ai bien plus...J'ai ton coeur, j'ai ta joie, j'ai ton corps,Je t'ai toi et ton amour pour moi...Quand on n'a que l'amourToi et moi...50 ans de bonheur devant nous,C'est enivrant, exaltant,Passionnant, rassurant...Le soleil brille dans nos coeurs,La ferveur envahie nos corps,Les étoiles brillent de mille feux...Le matin nous montre le chemin,Nous avançons cÎte à cÎte,Main dans la main, les doigts entrelacésVers notre destin...Au bout du cheminUn nid douillet dans un champ d'amourBordé de caresses...Au milieu, l'arbre du bonheur avec à ses pieds,Un nid de sentiments et la source des baisers...à perte de vue, un parterre de volupté,Des fleurs de pensées, un ciel de désirs...Au loin, le lac des amoursEt ses vaguelettes de douceur...Nous avons toi et moi plus que ça...Nous vivons l'un pour l'autre...Je t'aime mon Coeur- André Plachez -
du14 au 26 juillet - relĂąche le 20 juillet Ă 09h30 - DurĂ©e : 2h05. MANUFACTURE (LA) Tout public. Théùtre contemporain. Ajouter aux favoris Acheter sur ticket'OFF. ADOrable. du 7 au 30 juillet - relĂąche les 19, 26 juillet Ă 16h40 - DurĂ©e : 1h15. PARIS (LE) Tout public.ï»żIntroduction1Dans le cadre de la lutte contre la mortalitĂ© prĂ©maturĂ©e Ă©vitable, lâAgence rĂ©gionale de santĂ© ARS de Lorraine co-finance avec le RĂ©gime Local dâAssurance Maladie dâAlsace-Moselle, depuis 2009, un programme rĂ©gional de rĂ©duction des risques cardio-vasculaires intitulĂ© Je tâaime mon cĆur ». Il consiste en un accompagnement Ă©ducatif pluridisciplinaire de personnes ĂągĂ©es de 35 Ă 55 ans, prĂ©sentant des facteurs de risque cardio-vasculaire et rĂ©sidant sur lâun des quatre territoires prioritaires que sont le territoire du Bassin Houiller, le territoire de Sarreguemines, le territoire de Briey et le territoire du Saulnois. 2Ăcrit par lâInstance RĂ©gionale dâĂducation et de Promotion de la SantĂ© de Lorraine IREPS Lorraine, en partenariat avec la Caisse RĂ©gionale de SĂ©curitĂ© Sociale dans les Mines de lâEst CARMI-Est, le Syndicat Inter-Hospitalier UNISANTE, lâUnion DĂ©partementale des Associations Familiales de Moselle UDAF, la section dâAssociation MĂ©dicale Mosellane de Perfectionnement Post-Universitaire de Saint-Avold AMMPPU et le Club CĆur et SantĂ© de Freyming-Merlebach, lâobjectif gĂ©nĂ©ral du programme est de contribuer Ă la rĂ©duction des risques cardio-vasculaires, en agissant notamment sur les inĂ©galitĂ©s de santĂ© dont on sait lâaugmentation actuelle [1].MĂ©thode3Le programme Je tâaime mon cĆur » a pour objectifs spĂ©cifiques de renforcer la connaissance du grand public sur les facteurs de risque et leur incidence sur la morbiditĂ© et la mortalitĂ© ; de permettre aux mĂ©decins traitants dâĂ©valuer facilement et rapidement le risque cardio-vasculaire global pour chacun de leurs patients et dâadapter les prises en charge ; de pallier le manque de structures permettant dâaider les patients et les mĂ©decins pour une prise en charge non mĂ©dicalisĂ©e grĂące Ă la crĂ©ation de cellules Ă©ducatives ; et enfin de renforcer les liens entre les professionnels de santĂ©, les associations dâactivitĂ© physique adaptĂ©e et lâoffre hospitaliĂšre en Ă©ducation thĂ©rapeutique du patient. 4Pour rĂ©pondre Ă ces objectifs, trois axes de travail ont Ă©tĂ© conçus. Le premier axe est centrĂ© sur la communication. Une campagne dâaffiches et de brochures, dont le visuel et le slogan ont Ă©tĂ© conçus par un groupe dâhabitants du Bassin Houiller, a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e sur les territoires concernĂ©s et un site Internet a Ă©tĂ© lancĂ©. Cette communication a pour but dâinformer les habitants sur les facteurs de risque et facteurs protecteurs des maladies cardio-vasculaires et, sâils sont concernĂ©s, de les inciter Ă consulter leur mĂ©decin traitant. 5Le deuxiĂšme axe de travail se dirige donc vers les mĂ©decins des territoires. Un comitĂ© scientifique, composĂ© de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et spĂ©cialistes des territoires, a conçu un outil de repĂ©rage des facteurs de risque, simple et rapide Ă remplir, fondĂ© sur les recommandations de la Haute AutoritĂ© de SantĂ© HAS. Cet outil permet dâĂ©valuer le risque cardio-vasculaire global en se basant sur la somme des facteurs de risque, chacun Ă©tant considĂ©rĂ© comme binaire prĂ©sent ou absent et ayant un poids identique. Lâoutil est composĂ© dâun feuillet avec case Ă cocher pour le mĂ©decin, et dâun feuillet prĂ©sentant le programme pour le patient et a Ă©tĂ© transmis Ă chaque mĂ©decin des territoires. 6Le troisiĂšme axe consiste alors en la mise en place, dans chacun des quatre territoires concernĂ©s, dâune cellule Ă©ducative » permettant dâaccueillir des personnes prĂ©sentant un risque cardio-vasculaire moyen selon les critĂšres de dĂ©finition en vigueur, orientĂ©es par leur mĂ©decin. Ces cellules ont pour objectifs de renforcer les connaissances, compĂ©tences et comportements favorables des personnes en matiĂšre dâalimentation, dâactivitĂ© physique, de consommation de tabac et de gestion du stress. Chaque cellule Ă©ducative est extrahospitaliĂšre et pluridisciplinaire. Elle est composĂ©e dâun diĂ©tĂ©ticien, dâun enseignant en activitĂ© physique adaptĂ©e, dâun psychologue et dâun tabacologue. CoordonnĂ©s par une infirmiĂšre, ces professionnels proposent un accompagnement pluridisciplinaire et gratuit aux bĂ©nĂ©ficiaires du programme, nommĂ©s adhĂ©rents ». Les cellules Ă©ducatives sont constituĂ©es sur la base des partenariats locaux avec les hĂŽpitaux, les rĂ©seaux de santĂ©, les professionnels libĂ©raux de proximitĂ©. Elles sont mobiles, les professionnels Ă©tant amenĂ©s Ă se dĂ©placer en fonction des besoins et demandes des adhĂ©rents qui ne pourraient se rendre dans les locaux prĂ©vus Ă cet effet. 7Une conseillĂšre en Ă©conomie sociale et familiale de lâUDAF Ă temps plein a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©diĂ©e au programme jusquâen juin 2012. Celle-ci assure la mobilisation des professionnels relais du social et du mĂ©dico-social et de leurs publics en situation de prĂ©caritĂ©, en partant de leurs prĂ©occupations et besoins en matiĂšre de santĂ© et de bien-ĂȘtre. 8Plus de 1 336 personnes ont Ă©tĂ© incluses dans le programme. La population en situation de prĂ©caritĂ© reprĂ©sente 17 % des 1 336 personnes ayant adhĂ©rĂ© au programme. Un tiers 35 % des personnes en situation de prĂ©caritĂ© est en activitĂ© contre prĂšs de 60 % dans la population gĂ©nĂ©rale. 9Par rapport Ă la population globale de chaque cellule, la population en situation de prĂ©caritĂ© reprĂ©sente 13 % sur le territoire de Briey12 % sur le territoire de Sarreguemines23 % sur le territoire de Saint-Avold Bassin houiller20 % sur le territoire du SaulnoisEn Lorraine, 17 % de la population vit sous le seuil de pauvretĂ© [4]. Cependant, si le taux de pauvretĂ© rend compte du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvretĂ©, il ne rĂ©vĂšle rien de lâintensitĂ© de cette pauvretĂ©. Enfin, le travail ne protĂšge pas toujours de la pauvretĂ© en Moselle, 23 % des salariĂ©s perçoivent des bas salaires, une proportion plus Ă©levĂ©e quâen Lorraine et en France qui atteint plus de 25 % dans le Bassin Houiller. Aussi, bien que seuil de pauvretĂ© et situation de prĂ©caritĂ© ne sont pas parfaitement superposables, le programme Je tâaime mon cĆur » semble accueillir une population reprĂ©sentative des territoires sans en exclure les plus fragilisĂ©s. Les personnes ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es en situation de prĂ©caritĂ© » dĂšs lors quâelles bĂ©nĂ©ficiaient de la Couverture maladie universelle CMU et/ou de la complĂ©mentaire CMU-C ou quâelles nâont pas de mutuelle, ou encore quâelles sont suivies par des professionnels de lâaide sociale. Ont Ă©galement Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es les personnes remplissant deux critĂšres parmi lesquels le fait dâavoir un emploi Ă temps partiel non choisi, dâĂȘtre une famille monoparentale, dâhabiter un quartier dĂ©favorisĂ©, de ne pas disposer de vĂ©hicule personnel. 10Le parcours de lâadhĂ©rent dans la cellule Ă©ducative comporte quatre Ă©tapes. La premiĂšre consiste en un repĂ©rage par le mĂ©decin traitant qui identifie le risque cardio-vasculaire du patient et lui conseille dâadhĂ©rer Ă la cellule Ă©ducative. Le mĂ©decin traitant est indemnisĂ© par forfait en fonction du nombre de patients rĂ©fĂ©rĂ©s. Les personnes en situation de prĂ©caritĂ© prennent connaissance du dispositif grĂące Ă lâintervention des travailleurs sociaux et notamment la conseillĂšre en Ă©conomie sociale et familiale dĂ©diĂ©e au programme, plutĂŽt que par les mĂ©decins. 11La deuxiĂšme Ă©tape consiste, pour la personne, en une dĂ©marche volontaire individuelle ; il sâagit de prendre rendez-vous avec la cellule Ă©ducative la plus proche de son domicile en appelant un numĂ©ro vert gratuit. Lors de cet appel, un rendez-vous est fixĂ© avec une infirmiĂšre coordinatrice, formĂ©e aux techniques dâentretien et Ă la dĂ©marche Ă©ducative en santĂ©. Celle-ci rĂ©alise un diagnostic Ă©ducatif et dĂ©finit avec le participant son orientation vers un professionnel partenaire de la cellule. Le mĂ©decin traitant de celui-ci est informĂ© par lâinfirmiĂšre de son inclusion au sein de la cellule Ă©ducative. 12La troisiĂšme Ă©tape est lâaccompagnement par les professionnels partenaires de la cellule Ă©ducative selon ses facteurs de risques et selon ses motivations, la personne sera accompagnĂ©e soit par un psychologue, soit par un professionnel mĂ©decin ou infirmiĂšre tabacologue, soit par une diĂ©tĂ©ticienne, soit par un enseignant en activitĂ© physique adaptĂ©e. 13La quatriĂšme Ă©tape est le suivi rĂ©alisĂ© par lâinfirmiĂšre coordinatrice. Au bout de six Ă huit semaines, lâinfirmiĂšre revoit la personne afin de faire un premier point avec elle sur son accompagnement. La personne peut avoir autant de contacts quâelle le souhaite avec lâinfirmiĂšre. Ă la fin de son accompagnement par les professionnels partenaires de la cellule, elle revoit une derniĂšre fois lâinfirmiĂšre pour faire le bilan de ses activitĂ©s dans la cellule. 14Lâaccompagnement des personnes au sein de la cellule se dĂ©roule sur environ six mois. Cette durĂ©e nâest pas figĂ©e et peut ĂȘtre modulĂ©e en fonction de chacun et de la frĂ©quence des rendez-vous avec les professionnels. Le programme est personnalisĂ© et adaptĂ© Ă chaque personne rencontrĂ©e sans toutefois dĂ©passer un maximum de six sĂ©ances avec chaque professionnel. 15Les entretiens de suivi permettent de rĂ©aliser lâĂ©valuation du programme, Ă savoir lâamĂ©lioration des connaissances sur les maladies cardio-vasculaires et leurs facteurs de risque ; lâĂ©volution des reprĂ©sentations, des attitudes et aptitudes sur les facteurs de protection tels que lâalimentation Ă©quilibrĂ©e, lâactivitĂ© physique, lâarrĂȘt du tabac et la gestion du stress ; lâĂ©volution de facteurs psychosociaux tels que lâestime de soi, la confiance en soi, lâefficacitĂ© personnelle perçue, le contrĂŽle perçu, le bien-ĂȘtre psychologique et social et la qualitĂ© de vie. Tous les indicateurs permettant dâĂ©valuer les Ă©lĂ©ments prĂ©citĂ©s ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s en formation avec les infirmiĂšres coordinatrices et intĂ©grĂ©s sous forme de questions dans les trois grilles dâentretiens Ă lâentrĂ©e T0, au suivi T1 et Ă la sortie T2 quâelles ont construites avec deux professionnelles de lâIREPS Lorraine. 16De plus, cinq critĂšres contribuant Ă la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s sociales et territoriales de santĂ© cardio-vasculaires dans les actions de promotion de la santĂ© ont Ă©tĂ© dĂ©finis. Ils ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s Ă partir de plusieurs outils existants tout dâabord la grille dâAnne Guichard et ValĂ©ry Ridde [2], qui fĂ©dĂšre plusieurs mĂ©thodes existantes dâĂ©valuation, dont Closing the gap, lâoutil Preffi et intĂšgre Ă©galement des notions centrales en promotion de la santĂ© comme la concertation et le pouvoir dâagir empowerment, puis le guide dâautoĂ©valuation de la qualitĂ© des actions en promotion de la santĂ© rĂ©alisĂ© par lâINPES [3] et enfin la lentille ISS [4], outil construit par une Ă©quipe de lâUniversitĂ© de Gand Belgique pour aider Ă la prise en compte de la question des inĂ©galitĂ©s sociales de santĂ© lors de lâĂ©laboration de projets locaux. 17Ces critĂšres ont Ă©tĂ© compilĂ©s par un comitĂ© technique [5] portĂ© par lâIREPS Lorraine dans le cadre du PĂŽle rĂ©gional de compĂ©tences [6] financĂ© par lâ effets du programmeEffets sur les inĂ©galitĂ©s de santĂ©18Afin de rendre compte des effets du programme sur les inĂ©galitĂ©s, ceux-ci sont analysĂ©s selon une double approche Dâun point de vue spĂ©cifique avec les rĂ©sultats de santĂ© obtenus auprĂšs des personnes en prĂ©caritĂ© CritĂšre 1. LâĂ©valuation, prĂ©vue et structurĂ©e, interroge les effets du projet sur les inĂ©galitĂ©s sociales et territoriales de point de vue gĂ©nĂ©ral sur son organisation et son opĂ©rationnalitĂ© avec quatre critĂšres CritĂšre 2. Le projet intĂšgre un travail intersectoriel et partagĂ© sur la question des 3. Lâaction est fondĂ©e sur une analyse de situation 4. Les objectifs expriment le lien entre les Ă©lĂ©ments repĂ©rĂ©s dans une analyse de la situation et les stratĂ©gies dâintervention mises en 5. Le projet privilĂ©gie une approche positive et globale de la 1 LâĂ©valuation, prĂ©vue et structurĂ©e, interroge les effets du projet sur les inĂ©galitĂ©s sociales et territoriales de santĂ©19LâĂ©valuation est rĂ©alisĂ©e par comparaison entre les entretiens menĂ©s Ă T0, T1 et T2 en distinguant les personnes en situation de prĂ©caritĂ© des autres adhĂ©rents. Ă lâissue du premier entretien avec lâinfirmiĂšre coordinatrice de la cellule Ă©ducative, la diĂ©tĂ©tique est la premiĂšre orientation choisie, quelle que soit la population observĂ©e. Si la population gĂ©nĂ©rale sâoriente plus vers lâactivitĂ© physique en deuxiĂšme intention, les personnes en situation de prĂ©caritĂ© se dirigent plutĂŽt vers un accompagnement 2 Le projet intĂšgre un travail intersectoriel et partagĂ©20Une Ă©quipe constituĂ©e dĂšs le dĂ©but du projet rĂ©unit diffĂ©rentes personnes ressources issues des champs sanitaire, social, mĂ©dico-social et de la promotion de la santĂ©. Cette Ă©quipe sâadjoint lâexpertise dâun comitĂ© technique, assurant la coordination pratique » du programme, dâun comitĂ© scientifique en charge de validation scientifique des messages et de la mobilisation des mĂ©decins ainsi que dâun comitĂ© de pilotage qui a pour rĂŽle de dĂ©cider des orientations et stratĂ©gies dâactions du 3 Lâaction est fondĂ©e sur une analyse de situation globale21Dans la perspective dâune contribution Ă la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s de santĂ©, ce programme sâest appuyĂ© sur une analyse globale de situation, incluant les donnĂ©es observĂ©es par les acteurs de terrain et des donnĂ©es chiffrĂ©es mais Ă©galement les demandes et/ou constats exprimĂ©s par le public [5]. La question des inĂ©galitĂ©s de santĂ© a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans le questionnement et le choix des publics cibles », et des dĂ©terminants sociaux, comportementaux et environnementaux en lien avec les facteurs de risques cardio-vasculaires ont Ă©tĂ© identifiĂ©s [6].CritĂšre 4 Les objectifs expriment le lien entre les Ă©lĂ©ments repĂ©rĂ©s dans une analyse de la situation et les stratĂ©gies dâintervention mises en Ćuvre22Dans ce programme, les personnes en situation de prĂ©caritĂ© se dĂ©clarent plus stressĂ©es et consomment plus de tabac. Pour favoriser leur accĂšs au programme, diffĂ©rentes stratĂ©gies dâactions ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es une communication par les pairs, construite par un groupe dâusagers pour dâautres usagers du programme, lâexpertise dâun travailleur social de lâUDAF dĂ©diĂ© spĂ©cifiquement au projet, lâaccompagnement individualisĂ© du public vers les cellules Ă©ducatives, lâimplantation de cellules au cĆur des quartiers, sur les lieux de vie des populations et enfin la place centrale des mĂ©decins 5 Le projet privilĂ©gie une approche positive et globale de la santĂ©23Une infirmiĂšre coordinatrice par site reçoit les personnes pour un entretien Ă©ducatif dâinclusion puis plusieurs entretiens de suivi pour lesquels elle a reçu une formation de douze jours. Cette formation aborde les concepts de lâĂ©ducation pour la santĂ©, de la psychologie de la santĂ© et de la promotion de la santĂ©, les stratĂ©gies Ă©ducatives, lâapproche psychosociale, les techniques de lâentretien, dont lâentretien motivationnel, dans une rĂ©flexion Ă©thique, afin de dĂ©velopper les savoirs, savoir-ĂȘtre et savoir-faire des professionnels, favorables Ă la participation de lâusager comme sujet et non plus objet des programmes de santĂ©. 24Un groupe de population sur le territoire le plus touchĂ© le Bassin houiller, a Ă©tĂ© constituĂ© pour Ă©laborer la forme du programme. Une approche positive de la santĂ© a Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©e, permettant de considĂ©rer la santĂ© comme une ressource pour maintenir ou amĂ©liorer sa qualitĂ© de vie, dĂ©terminĂ©e par des facteurs divers comme le cadre de vie, lâaccĂšs aux ressources locales, le bien-ĂȘtre, le lien social, [5-7], etc. 25Enfin, des stratĂ©gies sur les dĂ©terminants comportementaux ont Ă©tĂ© dĂ©finies. Dâune part, une vision positive de la santĂ©, orientĂ©e vers le renforcement de facteurs protecteurs vis-Ă -vis de la santĂ©, tels que lâestime de soi, lâefficacitĂ© personnelle perçue, le contrĂŽle perçu, lâaccompagnement individualisĂ© sur lâactivitĂ© physique, lâalimentation, le stress et le tabac. Dâautre part, le renforcement des compĂ©tences psychosociales des personnes, leur permettant de sâadapter au mieux aux Ă©vĂ©nements de vie et de renforcer leur capacitĂ© Ă agir et Ă faire des sur les facteurs individuels26En termes dâamĂ©lioration des connaissances des maladies cardio-vasculaires et du risque cardio-vasculaire, les personnes connaissent davantage de pathologies et de facteurs de risque et font plus facilement le lien entre les facteurs de risque et lâapparition de pathologies. Il nây a, en revanche, pas de diffĂ©rence significative entre les personnes en situation de prĂ©caritĂ© et les autres, câest-Ă -dire que chaque groupe a progressĂ© dans ses connaissances. 27LâamĂ©lioration de lâefficacitĂ© personnelle perçue [8] est nette, les personnes se sentent plus en capacitĂ© de rĂ©aliser des changements favorables Ă leur santĂ© Ă T1 et Ă T2, comparativement Ă T0 pour les deux groupes de population. 28Lâestime de soi, significativement plus basse chez les personnes en situation de prĂ©caritĂ© Ă T0, rejoint le niveau des personnes non prĂ©caires Ă T1 et T2, laissant penser Ă une rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s sociales dans ce domaine. 29Le bien-ĂȘtre psychique et social augmente significativement entre T0, T1 et T2 pour les deux groupes de sur la mobilisation sociale30Afin dâaccroĂźtre lâimpact de la campagne de communication, un groupe de population du Bassin Houiller, accompagnĂ© par lâIREPS Lorraine, a Ă©laborĂ© les visuels et les messages des outils de la campagne. Ce groupe a trouvĂ© un titre Ă©vocateur Ă cette approche positive et globale sur la question des maladies cardio-vasculaires Je tâaime mon cĆur ». Les effets produits par cette mĂ©thode de communication et dâĂ©ducation par les pairs a permis aux personnes de sâapproprier le programme, jusquâĂ lui trouver son titre et dâidentifier les moyens favorisant lâaccĂšs des plus vulnĂ©rables au programme. 31Les infirmiĂšres coordinatrices ont observĂ© une mobilisation importante autour du programme par le bouche Ă oreille ainsi quâune rĂ©elle appropriation de lâoffre par les personnes, qui parlent du programme Ă leur entourage. De mĂȘme, le bouche Ă oreille a un impact positif sur la mobilisation des mĂ©decins, les patients » rĂ©alisant un vĂ©ritable plaidoyer pour les mobiliser et les inciter Ă orienter des personnes vers le programme. Ainsi, en 2011, 107 mĂ©decins ont inclus au moins un patient et en 2012 ils sont 272 sur 447, toutes cellules confondues. Soit une augmentation de 254 %. Les mĂ©decins partenaires reprĂ©sentent 61 % des mĂ©decins des sur les facteurs environnementaux32Le programme a permis la crĂ©ation dâune offre de prĂ©vention grĂące Ă lâouverture des cellules Ă©ducatives sur les facteurs de risques Ă©vitables, avec accĂšs gratuit Ă des professionnels de lâalimentation, de lâactivitĂ© physique, de la tabacologie et de la psychologie. 33De façon transversale depuis 2010 des partenariats sont créés, maintenus et renforcĂ©s avec des structures locales associations, mairies pour assurer la bonne information du grand public. Il sâagit dâune part, de la mobilisation des restaurants Ă travers une formule Ă©quilibre » afin dâagir sur lâoffre alimentaire proposĂ©e au public, le groupe projet sâest associĂ© Ă lâindustrie hĂŽteliĂšre pour permettre la mise en place de formules Ă©quilibres au dĂ©jeuner aux restaurateurs des territoires concernĂ©s. Dâautre part, des interventions en milieu du travail auprĂšs des mĂ©decins du travail ont permis la mise en place de permanences dans certaines entreprises du sur lâorganisation des services offerts par les diffĂ©rents professionnels34Le programme a permis une meilleure coordination entre les professionnels des diffĂ©rents champs concernĂ©s des temps dâĂ©changes entre professionnels dâune mĂȘme discipline sur les quatre territoires par exemple entre toutes les diĂ©tĂ©ticiennes des diffĂ©rentes cellules Ă©ducatives, et de professionnels de champs diffĂ©rents sur un mĂȘme territoire, tous les professionnels dâune mĂȘme cellule ont Ă©tĂ© menĂ©s et ont permis dâidentifier des freins Ă lâaccĂšs et Ă lâaccompagnement des personnes, et de trouver collectivement des solutions. 35Lâoffre de services faite aux usagers a Ă©galement Ă©voluĂ©, si lâon compare les 3 temps de lâaccompagnement T0, T1 et T2 et prend davantage en compte les besoins des usagers. Des besoins spĂ©cifiques des personnes en situation de prĂ©caritĂ© ont pu ĂȘtre identifiĂ©s car elles passent significativement moins de T1 que les autres. Cette diffĂ©rence reste significative Ă T2 mais elle est moins marquĂ©e. Une formation spĂ©cifique des professionnels Ă lâaccueil et Ă lâaccompagnement des personnes en situation de prĂ©caritĂ© a donc Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par lâUDAF de Moselle auprĂšs de lâensemble des professionnels des cellules Ă©ducatives, afin que ceux-ci adaptent leur posture et leur discours pour mieux prendre en charge ces publics spĂ©cifiques et Ă©viter leur sortie rĂ©duction des disparitĂ©s dâaccĂšs aux cellules en fonction des territoires dâaction par des dĂ©marches actives36Les rĂ©sultats montrent que la cellule Ă©ducative du Bassin Houiller accueille, en proportion, le plus grand nombre de personnes en situation de prĂ©caritĂ©. Cette situation sâexplique principalement par le fait que lâaction de la conseillĂšre en Ă©conomie sociale et familiale a Ă©tĂ© centrĂ©e sur ce territoire. LâaccĂšs au programme pour les personnes en situation de prĂ©caritĂ© semble directement liĂ© aux actions menĂ©es spĂ©cifiquement pour elles. Au contraire, les rĂ©sultats sont moindres et tendent mĂȘme Ă baisser lorsque la prĂ©sence du travailleur social nâest plus effective dans les cellules. Ainsi, on constate par exemple, que sur le territoire du Saulnois, lâaccĂšs des plus dĂ©munis au programme a diminuĂ© de 83 % entre 2011 et 2012. La rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s dâaccĂšs demanderait donc un dĂ©veloppement homogĂšne de ce type dâactions sur lâensemble des rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s sociales de santĂ© au travers de stratĂ©gies efficaces mais demandant des ressources37La communication par les pairs a dĂ©montrĂ© son utilitĂ© lors de lâimplantation du programme et a permis une amorce Ă la participation des personnes en situation de prĂ©caritĂ©. Ce type de public ne frĂ©quentant que temporairement ces structures, les groupes relais nâont pu ĂȘtre pĂ©rennisĂ©s et dĂ©ployĂ©s sur les autres secteurs prioritaires. Afin dâamĂ©liorer lâaccĂšs au programme, il serait nĂ©cessaire dâaugmenter la frĂ©quence de ces groupes sur lâensemble des territoires. 38Le public est reconnu et positionnĂ© comme acteur Ă part entiĂšre dans la dĂ©marche Ă©ducative individuelle des cellules. Les professionnels sont formĂ©s pour favoriser lâexpression dâune demande des personnes en fonction de leurs facteurs de risques mais en tenant compte Ă©galement de leurs propre reprĂ©sentations et attitudes. Ainsi, une personne dĂ©sirant arrĂȘter de fumer pourra exprimer sa crainte de prendre du poids. Elle pourra ainsi se rendre chez la diĂ©tĂ©ticienne en premiĂšre intention alors quâelle nâa aucun problĂšme de surpoids. La coordination entre les professionnels permettra ensuite Ă la personne quand elle le souhaitera de tenter un sevrage tabagique. La participation du public reste cependant trĂšs limitĂ©e dans lâensemble du programme et en particulier dans les diffĂ©rentes instances de gouvernance, notamment dans le comitĂ© de pilotage et le comitĂ© technique. Des moyens complĂ©mentaires permettraient de faire vivre un vĂ©ritable groupe acteur » du programme. LâintĂ©gration du public Ă lâĂ©quipe projet devrait lui permettre dâĂȘtre reconnu comme acteur Ă part entiĂšre au mĂȘme titre que les autres parties prenantes. Le turn-over des personnes dans les structures sociales demande un important suivi des groupes relais dont la composition Ă©volue en permanence. 39Le projet intĂšgre un travail intersectoriel et partagĂ© sur la question des inĂ©galitĂ©s. Le dispositif sâappuie sur les professionnels locaux existants au plus proche de la population. Une pĂ©riode dâimplantation avec des activitĂ©s spĂ©cifiques a Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour chacun des sites. Cette pĂ©riode a permis de mobiliser les professionnels libĂ©raux ou salariĂ©s et impliquer les institutions telles que les hĂŽpitaux. Elle a permis, en outre, de dĂ©velopper la formation des professionnels pour favoriser la cohĂ©rence dans les approches du public et les techniques Ă©ducatives mises en Ćuvre lors des entretiens. Une fois cette implantation rĂ©alisĂ©e, câest-Ă -dire entre 6 et 12 mois selon les sites, une simple coordination rĂ©guliĂšre rĂ©unions locales et regroupements rĂ©gionaux permet le fonctionnement optimum de chacune des cellules. On favorise ainsi lâaccessibilitĂ© gĂ©ographique par la proximitĂ© des cellules et leur mobilitĂ©, la pĂ©rennitĂ© des activitĂ©s par lâimplication de professionnels locaux existants et surtout la rĂ©duction des coĂ»ts de fonctionnement en routine des cellules. 40La mise Ă disposition dâun travailleur social a eu des effets Ă plusieurs niveaux. En effet, la collaboration avec lâUDAF de Moselle a permis une intervention au cĆur mĂȘme des structures dâaccueil et lâinclusion quasi immĂ©diate des bĂ©nĂ©ficiaires. En outre, le soutien aux professionnels des cellules Ă©ducatives pour la prise en charge et lâaccompagnement du public dĂ©favorisĂ©, a amĂ©liorĂ© la qualitĂ© de la prestation. Ainsi, au-delĂ des personnes repĂ©rĂ©es par les services de lâUDAF, les professionnels, grĂące aux critĂšres, indices et soutien apportĂ©s par la conseillĂšre en Ă©conomie sociale et familiale ont pu identifier dâautres publics en difficultĂ©s. Cet accompagnement a Ă©galement permis dâadapter le suivi et les messages apportĂ©s par les professionnels. 41DĂšs lors que lâintervention du professionnel a Ă©tĂ© suspendue, la participation des personnes en situation de prĂ©caritĂ© a diminuĂ©, et ce, mĂȘme sur les territoires oĂč aucune action dans les structures sociales nâavait Ă©tĂ© menĂ©e. Il apparaĂźt donc quâun professionnel dĂ©diĂ© qui connaĂźt bien le public, lâorganisation des structures locales et a Ă©tĂ© formĂ© au programme est un Ă©lĂ©ment fondamental favorisant lâaccĂšs au rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s sociales de santĂ© par le dĂ©veloppement des compĂ©tences individuelles42Ces rĂ©sultats, montrant une nette amĂ©lioration entre T0 et T1 chez les personnes en situation de prĂ©caritĂ©, indiquent que le programme a un impact positif sur les dĂ©terminants de santĂ© tels que les facteurs individuels connaissances, sentiment dâefficacitĂ© personnelle, estime de soi⊠ou encore les facteurs environnementaux. Bien quâaugmentant plus rapidement dans la population gĂ©nĂ©rale, il est intĂ©ressant de continuer les observations afin de mettre en Ă©vidence la poursuite de lâamĂ©lioration chez les personnes en situation de prĂ©caritĂ© et un Ă©ventuel rattrapage » par rapport Ă la population gĂ©nĂ©rale. Lâimpact positif sur les dĂ©terminants de la santĂ© cardio-vasculaire qui a Ă©tĂ© observĂ© est Ă conforter dans une dĂ©marche de suivi Ă moyen terme. 43Aucun conflit dâintĂ©rĂȘts dĂ©clarĂ© Notes [1] Instance rĂ©gionale dâĂ©ducation et de promotion de la santĂ© de Lorraine IREPS Lorraine â 1, rue de la ForĂȘt â 54520 Laxou. [2] Caisse rĂ©gionale de la SĂ©curitĂ© sociale dans les mines de lâEst â Metz. [3] Direction du PĂŽle SantĂ© publique â ARS Picardie. [4] Chiffres INSEE 2010. [5] ComitĂ© technique lâAgence RĂ©gionale de SantĂ© de Lorraine, la CARMI Est, le Collectif Interassociatif sur la SantĂ© de Lorraine, le Conseil RĂ©gional de Lorraine, la FĂ©dĂ©ration Nationale des Associations de RĂ©insertion Sociale de Lorraine, la MutualitĂ© Française de Lorraine, des dĂ©lĂ©guĂ©s du PrĂ©fet de chaque dĂ©partement, SANOFI France et lâInstance RĂ©gionale dâĂducation et de Promotion de la SantĂ© de Lorraine en tant que coordonnateur et animateur de ce groupe. [6]Retrouvezle programme TV de KTO de ce jour et ne manquez plus vos Ă©missions, sĂ©ries TV, films, documentaires ou reportages. Rejoignez Reverso, c'est gratuit et rapide ! français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. Traduction de voix et de textes plus longs Je t'aime, mon coeur brĂ»le ⏠Je t'aime, mon cĆur te veut. ⏠Bien sĂ»r que je t'aime, mon cĆur. Mais je t'aime, mon cĆur. je t'aime, mon cĆur. Bye. je voulais te dire que malgrĂ© tout je t'aime, mon coeur ne bat que pour toi et je veux passer ma vie Ă tes cĂŽtĂ©s I wanted to tell you that I love you still, my heart beats only for you and I want to spend my life at your side Bisou, bisou. Je t'aime, mon coeur. Contenu potentiellement inappropriĂ© Les exemples vous aident Ă traduire le mot ou lâexpression cherchĂ©s dans des contextes variĂ©s. Ils ne sont ni sĂ©lectionnĂ©s ni validĂ©s par nous et peuvent contenir des mots ou des idĂ©es inappropriĂ©s. Signalez des exemples Ă modifier ou Ă retirer. Les traductions vulgaires ou familiĂšres sont gĂ©nĂ©ralement marquĂ©es de rouge ou dâorange. Enregistez-vous pour voir plus d'exemples C'est facile et gratuit Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 1144485. Exacts 25. Temps Ă©coulĂ© 757 ms. 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French Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese English Synonyms Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese Ukrainian These examples may contain rude words based on your search. These examples may contain colloquial words based on your search. Mon coeur, je t'aime tellement. D'accord, mon cĆur, je t'aime. De tout mon cĆur, je t'aime. No results found for this meaning. Results 1144485. Exact 13. Elapsed time 564 ms. Documents Corporate solutions Conjugation Synonyms Grammar Check Help & about Word index 1-300, 301-600, 601-900Expression index 1-400, 401-800, 801-1200Phrase index 1-400, 401-800, 801-1200
Je tâaime mon cĆur » est un programme regional de contribution a la reduction des risques cardio-vasculaires, dont la strategie a ete determinee a partir des fondements de la promotion de la sante, definie par la charte dâOttawa. Un des objectifs est de reduire les inegalites de sante entre public tout venant et personnes en situation de precarite dans lâacces a des